Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré samedi que son pays était « consterné par le meurtre de héros courageux ». Sept travailleurs humanitaires, dont trois Britanniques, ont été tués lundi dans la bande de Gaza par un drone israélien.
Le Royaume-Uni est « choqué par l’effusion de sang » à Gaza et « cette terrible guerre doit prendre fin », a déclaré ce samedi 6 avril le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, six mois après le début du conflit entre Israël et le Hamas.
« Six mois se sont écoulés depuis l’attaque terroriste du 7 octobre, l’attaque la plus horrible de l’histoire d’Israël », a déclaré le Premier ministre dans un communiqué. Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d’Israël qui a fait 1.170 morts en Israël, en majorité des civils tués le même jour, selon un comptage de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.
Plus de 250 personnes ont été kidnappées et emmenées à Gaza où 129 sont toujours détenues, dont plus de 30 sont mortes selon l’armée.
Le Royaume-Uni « consterné par le meurtre de courageux héros britanniques »
L’offensive militaire israélienne à Gaza, qui ne connaît aucun répit, a fait plus de 33 000 morts, selon le Hamas. « Nous continuons de défendre le droit d’Israël à vaincre la menace terroriste du Hamas et à défendre sa sécurité », a assuré Rishi Sunak.
« Mais le Royaume-Uni tout entier est choqué par l’effusion de sang et consterné par le meurtre de courageux héros britanniques qui apportaient de la nourriture à ceux qui en avaient besoin », a-t-il ajouté.
Sept travailleurs humanitaires, dont trois Britanniques, ont été tués lundi dans le territoire palestinien par un drone israélien après avoir supervisé le déchargement d’un navire transportant de l’aide alimentaire.
« Cette terrible guerre doit prendre fin. Les otages doivent être libérés. L’aide (…) doit affluer », a poursuivi Rishi Sunak. « Les enfants de Gaza ont besoin d’une pause humanitaire immédiate, conduisant à un cessez-le-feu durable à long terme », a ajouté le Premier ministre, estimant qu’il s’agit du « moyen le plus rapide de faire sortir les otages et d’acheminer l’aide ».