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Le RN votera l’abrogation de la réforme des retraites proposée par LFI

Le RN votera l’abrogation de la réforme des retraites proposée par LFI

Le parti d’extrême droite a indiqué, par la voix du député Laurent Jacobelli, qu’il soutiendrait le projet de loi déposé par La France Insoumise visant à abroger la réforme des retraites.

En pleines tractations parlementaires, une première convergence. Le Rassemblement national a annoncé vouloir voter le futur projet de loi, déposé mardi par la gauche, concernant l’abrogation de la réforme des retraites. Le sujet faisait l’objet, au lendemain des législatives, d’un éventuel accord.

« La proposition ne passera pas sans les voix du RN, nous serons fidèles à notre programme et nous voterons la loi proposée », a affirmé sur BFMTV Laurent Jacobelli, député de la 8e circonscription de Moselle.

Jean-Philippe Tanguy, réélu RN dans la Somme, avait de son côté abordé la méthode un peu plus tôt, sur X (ex-Twitter). « En cas de victoire, les Insoumis avaient promis l’abrogation par décret de la réforme des retraites avant les vacances ! Au final, ce ne sera qu’un énième projet de loi », assène-t-il, qualifiant la gauche d’« escrocs ».

La gauche ne réclame pas de voix pour le RN

Impossible toutefois de parler d’alliance puisque la gauche n’a pas appelé le RN à soutenir sa proposition de loi.

« Quand nous le soumettrons à l’Assemblée nationale, chacun prendra ses responsabilités pour savoir s’il veut ou non faire tomber un gouvernement sur la question de l’abrogation de la retraite à 64 ans », a expliqué la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, mardi matin sur France Inter.

« C’est un projet de loi et non un décret, ce qui veut dire qu’ils ont abandonné l’idée d’obtenir un gouvernement », a commenté Laurent Jacobelli.

Eric Coquerel, député LFI reconduit à la tête de la commission des Finances, a maintenu l’hypothèse d’une arrivée au pouvoir, expliquant que si la gauche gouvernait, elle utiliserait un projet de loi, et que si elle ne gouvernait pas, elle déposerait un projet de loi. Lequel est désormais annoncé, et pourrait être examiné à la rentrée, alors que le PFN ne s’est toujours pas mis d’accord sur un nom à proposer pour Matignon.

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