Le RN votera l’abrogation de la réforme des retraites proposée par LFI, annonce Laure Lavalette sur TF1
Invitée de l’émission « Bonjour ! La Matinale TF1 » ce jeudi, la députée RN a assuré que son groupe était prêt à voter en faveur d’une proposition d’abrogation de la réforme des retraites identique à celle de son parti.
Cette proposition sera formulée par La France insoumise lors de sa « niche » parlementaire du 28 novembre.
Laure Lavalette a également exprimé son opposition à la suppression d’un deuxième jour férié, prévue par le gouvernement.
Le couperet était attendu : comme en 2023 lors d’une journée de textes réservée au groupe Liot, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est opposée mercredi 30 octobre aux amendements visant à rétablir l’article-clé de la proposition du RN d’abroger la réforme des retraites, déjà torpillée en commission.
Lors de l’émission « Bonjour ! La Matinale TF1 » ce jeudi, la députée Rassemblement national (RN) du Var Laure Lavalette, porte-parole de son groupe à l’Assemblée, a déclaré « déçu pour les Français » dans la mesure où il y avait « une occasion inattendue d’abroger réforme des retraites « . Laure Lavalette a indiqué que le groupe RN votera en faveur de l’abrogation de cette réforme qui sera cette fois présentée par La France insoumise lors de sa « niche » parlementaire, le 28 novembre.
« Une piste économique très particulière »
Le RN est encore monté à la tribune ce jeudi matin dans le cadre de sa « niche » parlementaire, cette journée entière réservée à un groupe politique à l’Assemblée, pour ouvrir les débats sur le texte réduit. Bloqué sur les retraites, le RN veut imprimer sur le régalien. Ce jeudi, il proposera notamment d’assouplir les conditions d’expulsion de certains délinquants étrangers et d’instaurer des peines minimales pour certains crimes et délits.
Sur TF1, Laure Lavalette s’est également opposée à la suppression d’un deuxième jour férié, alors que les parlementaires souhaitent que ce jour soit supprimé, en plus du lundi de Pentecôte transformé en journée de solidarité ouvrière. « On dit non, c’est une piste économique très particulière »a-t-elle déclaré, reprochant à l’exécutif d’avoir « dépenser l’argent public au hasard pendant sept ans. » « On ne va pas demander aux Français de travailler gratuitement » une journée supplémentaire, a estimé Laure Lavalette.