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Le RN vient en aide à Matteo Salvini, qui risque six ans de prison en Italie

Matteo Salvini et Marine Le Pen photographiés en septembre 2023 à Pontida, Italie (illustration)
GABRIEL BOUYS / AFP Matteo Salvini et Marine Le Pen photographiés en septembre 2023 à Pontida, Italie (illustration)

GABRIEL BOUYS / AFP

Matteo Salvini et Marine Le Pen photographiés en septembre 2023 à Pontida, Italie (illustration)

POLITIQUE – Touche pas à mon pote. Ce samedi 14 septembre, Jordan Bardella et Marine Le Pen ont exprimé leur soutien à Matteo Salvini, le vice-Premier ministre italien d’extrême droite, poursuivi par la justice italienne. Six ans de prison ont été requis contre le leader de la Ligue, accusé d’avoir bloqué illégalement 147 migrants en mer en 2019 alors qu’il était ministre de l’Intérieur.

Ce qui, de ce côté-ci des Alpes, a fait bondir ses alliés du Rassemblement national. Son erreur ? Avoir protégé le peuple italien, son identité et ses lois face à l’immigration anarchique. Soutien total à Matteo Salvini face à cette campagne d’intimidation et de persécution judiciaire. « , a réagi sur X, le président du RN Jordan Bardella.

 » Pour avoir voulu mettre un terme au trafic de migrants et protéger les frontières italiennes lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini est soumis à un véritable harcèlement judiciaire visant à le réduire au silence. Le procès et la peine de six ans requise à son encontre sont extrêmement graves à l’heure où la submersion migratoire s’accroît partout en Europe », a-t-il ajouté. a ajouté Marine Le Pen, en déclarant : « plus que jamais  » aux côtés de l’homme jugé pour privation de liberté présumée et abus de pouvoir pour avoir détenu 147 migrants en mer pendant des semaines sur un navire géré par l’association caritative Open Arms.

Droits de l’homme contre souveraineté

S’adressant à l’AFP, l’avocat de l’association, Arturo Salerni, a confirmé que  » Le parquet a requis une peine de six ans de prison contre l’ancien ministre de l’Intérieur Salvini.  » Le même a indiqué que le verdict de ce procès sera connu dans un mois. Également cité par l’agence de presse, le procureur du tribunal de Palerme, Geri Ferrara, a justifié cette réquisition en expliquant  » qu’un principe clé n’est pas discutable : entre les droits de l’homme et la protection de la souveraineté des États, les droits de l’homme doivent prévaloir dans notre système heureusement démocratique « .

Il convient de noter que Matteo Salvini, membre de la coalition gouvernementale de Giorgia Meloni, avait déjà été poursuivi pour des accusations similaires. Mais le tribunal de Catane, également en Sicile, avait ordonné l’abandon des poursuites en 2021.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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