Le RN présentera un candidat au poste de vice-président, laissé vacant par la ministre Annie Genevard
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Le RN présentera un candidat au poste de vice-président, laissé vacant par la ministre Annie Genevard

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Deux mois après avoir échoué à conquérir une position stratégique au Palais Bourbon, les députés nationalistes n’entendent pas laisser passer cette nouvelle opportunité.

Le Rassemblement national (RN), grand gagnant du remaniement ? Alors que le parti à la flamme est sorti affaibli des législatives anticipées, où il est arrivé troisième derrière le Nouveau Front populaire et le camp présidentiel, il semble désormais tout puissant. Compte tenu de son pouvoir de faire tomber à volonté le gouvernement de Michel Barnier, il pousse son avantage. Notamment à l’Assemblée nationale. Deux mois après avoir échoué à décrocher le moindre poste stratégique au Palais Bourbon, les députés nationalistes espèrent prendre leur revanche. Grâce à la nomination de la députée LR Annie Genevard, vice-présidente de la Chambre basse depuis juillet, au ministère de l’Agriculture, un poste institutionnel est devenu disponible.

Une nouvelle bataille se prépare. Selon les informations de Indiquer confirmé à FigaroLe mouvement de Jordan Bardella présentera bel et bien un candidat. Lequel ? Pour l’heure, ni Sébastien Chenu ni Hélène Laporte, qui a réussi à se hisser à la vice-présidence entre 2022 et 2024, n’ont officiellement dévoilé leurs intentions. Si le rapport de force parlementaire n’a pas bougé d’un iota en quelques semaines, n’offrant aucune chance supplémentaire au RN, Marine Le Pen pourrait jouer le rapport de force. Et menacer l’exécutif d’une motion de censure si son parti, qui a recueilli 11 millions d’électeurs le 7 juillet, n’est pas traité de la même manière. « courtois et républicain » que les autres.

La colère de Marine Le Pen

Les troupes du RN ont beau vouloir se faire connaître depuis 2022, la « barrière républicaine » de tous les groupes a repoussé deux ans plus tard leur institutionnalisation. Et ce, malgré la montée en puissance du contingent nationaliste, passant de 88 à 126 députés (143 avec leurs alliés ciottistes). De quoi provoquer la colère de l’ancien candidat à la présidentielle. « Le premier groupe (de l’Assemblée nationale) a été privé de toute représentation dans la procédure », avait pris d’assaut Marine Le Pen en Le Parisien. En dénonçant une «violation du règlement de l’Assemblée qui accordait (à la RN) un questeur, deux vice-présidents et deux secrétaires.

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