le RN présentera mercredi « un contre-budget », jugeant celui du gouvernement « inacceptable »

Le Rassemblement national (RN) présentera mercredi, la date du début de l’examen en commission du projet de loi de finances 2025, « un contre-budget »juger la copie actuelle du gouvernement « absolument pas acceptable »a déclaré ce samedi 12 octobre le député frontiste Thomas Ménage.

« Dans l’état actuel des choses, ce budget n’est absolument pas acceptable »a insisté l’élu sur France Info. « Des lignes rouges très claires » ont été franchies, a-t-il ajouté, évoquant la taxe sur l’électricité, la réduction du remboursement des consultations médicales, l’augmentation des taxes sur le transport aérien, mais aussi l’augmentation de la fiscalité sur le gaz que la ministre de la Transition écologique et de l’énergie, Agnès Pannier -Runacher, souhaite être inclus dans le projet de loi de finances.

« Ramener le gouvernement à la raison »

En conséquence, le RN – dont le programme économique est critiqué par plusieurs experts qui le jugent coûteux et inefficace – présentera mercredi, lors d’une conférence de presse, un « contre-budget »a ajouté Thomas Ménage.

« Nous allons utiliser tout notre temps parlementaire pour ramener ce gouvernement à la raison »a assuré Laurent Jacobelli, vice-président du groupe RN à l’Assemblée nationale, sur France Inter.

Interrogé sur une éventuelle motion de censure, il est resté évasif. « Je ne suis pas là pour détruire la Ve République, nous sommes là pour sauver les Français »a-t-il assuré alors que son parti est accusé par la gauche de soutenir la coalition Barnier en n’ayant pas voté, le 8 octobre, la motion déposée par le Nouveau Front populaire pour faire tomber le gouvernement.

« Mensonge évident »

Vendredi, Marine Le Pen a dénoncé le « le mensonge évident » de l’exécutif sur le budget. Le chef des députés du Rassemblement national a adopté la méthode structurelle utilisée par le Haut Conseil des Finances publiques qui montre un effort budgétaire concentré à 70% sur une augmentation des impôts et à 30% sur une réduction des dépenses. l’année prochaine, à l’opposé de ce que propose le gouvernement, qui a promis un effort des deux tiers pour réduire les dépenses.