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Le RN dit se préparer à une « nouvelle dissolution » au terme d’une « année de paralysie »

La présidente des députés RN, Marine Le Pen, répond aux journalistes dans la salle des Quatre Colonnes, le 19 juillet 2024 à l'Assemblée nationale.

UN « nouvelle dissolution » de l’Assemblée est « la seule issue politique possible » pour sortir la France de « l’état de paralysie » à quoi conduit le résultat des élections législatives, a affirmé mardi la députée (Rassemblement national, RN, Gironde) Edwige Diaz. « Nous nous préparons déjà à ces nouvelles élections »a déclaré sur Franceinfo le vice-président du parti d’extrême droite, qui forme avec les députés ciottais le troisième bloc à l’Assemblée derrière la gauche et les macronistes.

Mais comme aucun des deux camps ne dispose de la majorité absolue, « Quel que soit celui qui sera nommé Premier ministre, il sera bloqué » Et « de toute façon, la France sera dans un état de paralysie »a prédit l’élu de la Gironde, estimant qu’une « une grande coalition qui pourrait aller du PS aux Républicains »« tiendra(il) non pas parce qu’ils ont des objectifs différents ».

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« Je dis à Emmanuel Macron : il doit procéder à une nouvelle dissolution »elle a expliqué, même si la Constitution impose un délai d’un an et donc d’attendre l’été 2025. Pendant ce temps « année de paralysie »elle a suggéré de « donner la parole au peuple » en organisant des référendums, notamment sur l’immigration. Un thème qui sera abordé, selon elle, par Marine Le Pen et Jordan Bardella, invités comme les autres chefs de partis politiques et de groupes parlementaires à l’Elysée vendredi, en vue de la nomination d’un nouveau Premier ministre.

Menaces d’une motion de censure

Les deux dirigeants du RN devraient rappeler au chef de l’Etat que leur parti « a un groupe puissant » à l’Assemblée, que nous « ne pourra pas ignorer »parce que ses députés sont « suffisamment nombreux pour déposer des motions de censure »ou même « avoir adopté » ceux qui viendraient d’autres groupes.

Marine Le Pen a récemment critiqué la présence de Lucie Castets, candidate de gauche à Matignon, aux consultations du 23 août à l’Elysée. « A quel titre Lucie Castets prétend-elle participer à la réunion de vendredi à l’Elysée concernant les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale et au Sénat ? » a demandé le triple candidat à la présidentielle.

Le chef de file des députés RN a assuré ces dernières semaines que le Rassemblement national déposerait une motion de censure pour renverser le futur gouvernement s’il comprenait des membres de La France Insoumise ou des Ecologistes, une position partagée par certains dans les rangs macronistes.

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Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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