Santé

« Le risque d’appeler les secours trop tard est 40 % plus élevé pour les femmes que pour les hommes »

Lors d’une conférence de presse, la Fédération Française de Cardiologie (FFC) s’est penchée sur la prise en charge des femmes françaises victimes d’un infarctus du myocarde (ou crise cardiaque).

Crise cardiaque : « un écart entre les sexes dès le premier bilan »

« Dans le grand registre français consacré aux infarctus du myocarde (registre FAST-MI), on observe un délai médian avant le premier appel aux secours suite à une douleur thoracique de 120 minutes pour les femmes et 84 minutes pour les hommes. Et là, même après ajustement sur l’âge et la typicité des symptômes, le risque d’attendre plus d’une heure avant d’appeler est augmenté de 40 % chez les femmes par rapport aux hommes. »ont indiqué les cardiologues Anne-Laure Laprerie et Gérard Helft.

« Ces résultats suggèrent un écart entre les sexes dans l’évaluation initiale de la douleur thoracique, les femmes elles-mêmes sous-estimant la probabilité d’une crise cardiaque », ils ont ajouté. « « Nous observons que les femmes ont tendance à minimiser leurs symptômes et à retarder leur prise en charge. De plus, lorsqu’elles consultent, l’évocation de leurs symptômes n’est pas systématiquement associée à un problème cardiovasculaire », ils ont également noté.

Crise cardiaque : « Il faut rattraper le retard dans l’étude de l’impact des maladies cardiovasculaires chez les femmes »

Les médecins ont également déclaré qu’ils souhaitaient faire progresser la recherche sur les maladies cardiovasculaires qui touchent les femmes. « Il s’agit d’un objectif prioritaire pour la FFC. Ce thème récurrent vise à rattraper les retards du passé dans l’étude de l’impact des maladies cardiovasculaires chez les femmes, car la prise de conscience est récente », développé par Anne-Laure Laprerie et Gérard Helft.

« Dans le cadre de son programme de soutien à la recherche, la FFC subventionne des projets spécifiques dont les résultats permettront d’améliorer la compréhension et la sensibilisation des professionnels de santé dans la prise en charge et le suivi des femmes souffrant de maladies cardiovasculaires », ils ont précisé.

Crise cardiaque : comment les femmes peuvent-elles se protéger ?

Enfin, la FFC a détaillé comment les femmes peuvent se protéger du risque de crise cardiaque.Arrêter de fumer, adopter une alimentation variée et plus saine, pratiquer une activité physique régulière, réduire la consommation d’alcool et favoriser la santé mentale sont les leviers essentiels pour répondre à ce problème », a-t-il ajouté. a déclaré le Dr Gregory Emery, Directeur général adjoint de la Santé (Ministère de la Santé et de la Prévention).

« En France, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité chez les femmes, tous âges confondus », les experts ont finalement conclu à l’appui de leurs dires.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page