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Nouvelles sportives

Le rêve bleu de l’Ariégeois Thomas Lacombre, sélectionné avec l’équipe de France des moins de 20 ans


l’essentiel
Le jeune rugbyman de Saint-Girons Thomas Lacombre, espoir du Stade Toulousain, sera remplaçant avec l’équipe de France des moins de 20 ans ce vendredi 3 février 2023, à l’occasion de son tout premier Tournoi des 6 Nations. Pour cet enfant du Couserans, le rêve continue.

Pendant de longues années, il a arpenté les pelouses de l’Ariège. Vendredi 3 février 2023, au soir, il chantera la Marseillaise en Italie. Thomas Lacombre, 18 ans, a récemment été sélectionné avec l’équipe de France de rugby des moins de 20 ans pour disputer le Tournoi des 6 Nations.

« Je n’avais pas eu de sélections plus jeunes. Honnêtement, je pensais regarder le Tournoi à la télévision, je ne m’y attendais pas du tout », assure le jeune homme. Et de poursuivre : « C’est très gratifiant. Ça récompense le travail… »

Cela fait une dizaine d’années que l’Ariégeois s’adonne au ballon ovale. Né à Toulouse, il débarque à Saint-Girons dans ses premières années. « J’ai commencé le rugby par hasard, comme ça, se souvient-il. J’étais au foot et je voulais traverser la route pour aller voir. Mon père m’a dit : ‘on va essayer' ».

Il faut dire que l’intéressé a le sang d’un rugbyman. Son grand-père commentait les matchs du club sportif de Saint-Girons sur Radio Couserans. Son père était capitaine de l’équipe de France militaire. Ainsi, la génétique et le travail font bien les choses. Le gamin de « Saint-Gi » est vite surclassé.

Émile Ntamack : « Ce gamin est une machine ! »

« Il était déjà en avance sur les autres », commente Didier Couzinet, l’un de ses préceptes. Aujourd’hui responsable des cadets et juniors au club, il suit d’un œil avisé l’évolution de son poulain. « Je pense que ce sont ses qualités compétitives qui font de lui ce qu’il est aujourd’hui », ajoute-t-il.

Car après plusieurs années de bagarre sur les pelouses de l’Ariège, de Pamiers à Tarascon, le Couserannais d’adoption peut passer à l’échelon supérieur. Avec l’aide de son entraîneur de l’époque, il passe des tests au grand Stade Toulousain pour intégrer la catégorie cadet d’Alamercery. Convaincant, il enfile la tunique rouge et noire quelques mois plus tard.

Didier Couzinet se souvient : « Émile Ntamack (ancien joueur du XV de France NDLR) m’a dit : « Lui, tu n’auras pas une double licence. Ce gamin est une machine ! » « Finalement, Thomas Lacombre a hérité malgré tout de la double licence, lui permettant de jouer à Toulouse comme à Saint-Girons.

De la troisième ligne au talonneur

Devenu joueur espoir du club haut-garonnais, il suit toujours cette opération, même s’il a élu domicile dans la Ville rose. Sa vie tourne autour de sa passion : « S’entraîner au quotidien m’apporte un équilibre, un plaisir personnel. Cela me permet aussi de me canaliser.

Au Stadium, il a aussi changé de poste. Ancien troisième ligne, il est monté de deux crans pour occuper le poste de talonneur. « Il peut améliorer sa conversion et ses lancers en touche », juge Didier Couzinet. Dans le jeu, pas de soucis : en plus de son 1,80 m et de ses 106 kg, le pitchoun fait le plein d’essence.

Et pour progresser, il bénéficie d’une expertise 4 étoiles. Son entraîneur des jeunes n’est autre que l’ancien All Black Jerome Kaino. « Je l’ai regardé à la télévision, et maintenant il me coache. C’est énorme ! », sourit Lacombre, tout juste sorti de son entraînement quotidien.

Retourne au bercail

Le week-end dernier, lors de la rencontre de Top 14 entre le Stade Toulousain et Montpellier, ce dernier était même dans le groupe rouge et noir, endossant le rôle de 24e homme. Autant dire que le costaud Couserans n’est pas si loin du niveau professionnel. « J’étais comme un enfant. Quand j’étais plus jeune, c’était mon objectif de jouer pour Toulouse. Et j’ai la chance que le lycée Airbus m’aide à poursuivre mon bac général et ma carrière rugbystique. »

Le jeune talonneur sur le banc de Saint-Girons.
Photo DR – SGSC

Mais s’il habite la galaxie rouge et noire, ce dernier n’en oublie pas pour autant sa bien-aimée Ariège. Cette saison, il a disputé deux matches avec le SGSC en Fédérale 2. Lors de l’un d’eux, il a même marqué l’essai gagnant. « Ça m’apporte du temps de jeu quand je n’ai pas de match avec les espoirs. Je joue contre des anciens, ça me permet d’évoluer. Et puis, je suis aux côtés d’amis d’enfance. Ça me met du baume au cœur pour revenir », explique Thomas Lacombre, qui apporte sa touche à son club formateur.

Didier Couzinet l’assure : « Humainement, il est fabuleux, car il n’oublie pas d’où il vient. Quand il peut revenir voir les petits ou les seniors, il est là. Il essaie de transmettre ce qu’il a appris à nos jeunes. des gens lors d’ateliers. Quand c’est un garçon comme ça qui vient expliquer, ça n’a pas la même signification que quand c’est un simple éducateur. »

Ainsi, lors du Tournoi des 6 Nations, avec les Bleuets, le Saint-Gironnais tentera de mettre en pratique ses propres conseils. Et cela en suivant toujours le même credo : « Prenez tout ce qu’il y a à prendre, savourez les émotions. »

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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