Farage a révélé qu’il se présenterait dans la circonscription de Clacton dans l’Essex, sur la côte est de l’Angleterre. Il a déclaré qu’il avait changé d’avis la veille, lorsqu’il « s’était rendu au pub » pour réfléchir à la question et avait réalisé qu’il ressentait un « terrible sentiment de culpabilité ».
Il a déclaré que « rien ne marche » en Grande-Bretagne et que c’était à lui de mener une « révolte politique ». Il a également annoncé qu’il succéderait à Richard Tice à la tête du nouveau parti Brexiteer, Reform UK, pour les cinq prochaines années.
La réforme est le successeur du précédent véhicule électoral de Farage, le Parti du Brexit, qui s’est écarté de centaines de sièges lors des élections de 2019 pour aider les conservateurs, alors dirigés par l’eurosceptique Boris Johnson.
Sa décision d’adopter une approche différente à l’égard des conservateurs de Sunak est le pire cauchemar du Premier ministre.
Annonce explosive
La décision étonnante de Farage est intervenue entre deux sondages majeurs montrant que les conservateurs seraient lourdement touchés lors des prochaines élections.
Un sondage réalisé auprès de 50 000 personnes par YouGov révèle que le parti travailliste est sur la bonne voie pour une victoire plus importante que celle obtenue par Tony Blair en 1997, le parti prévoyant d’obtenir 422 sièges sur les 650 sièges du parlement britannique, réduisant les conservateurs à seulement 140 sièges. Un deuxième sondage More in Common auprès de 15 000 électeurs prévoit une majorité travailliste de 114, tandis que les conservateurs chuteront à 180.