Le retour brillant de Catherine Deneuve à Cannes, avec sa fille Chiara Mastroianni
Le huitième jour du Festival de Cannes, une place a été faite pour l’équipe du film « Marcello Mio ». Le nouveau long métrage de Christophe Honoré a été projeté en compétition le 21 mai 2024 au Palais des Festivals. Comme à son habitude, le réalisateur et ses comédiens ont défilé sur le tapis rouge.
C’est main dans la main que l’équipe est arrivée devant les photographes : Christophe Honoré était entouré de ses actrices Chiara Mastroianni et Catherine Deneuve. Fabrice Luchini, Nicole Garcia et Melvil Poupaud étaient également présents, tout comme Benjamin Biolay, l’ancien compagnon de Chiara Mastroianni, également à l’affiche du film.
Vêtue d’un élégant ensemble veste et pantalon noir en satin, au décolleté brodé de fruits en sequins, Catherine Deneuve a fait son retour sur la Croisette. L’année dernière déjà, l’actrice était à l’honneur puisqu’elle figurait à l’affiche de l’édition 2023 du Festival, avec une magnifique photo signée Jack Garofalo, grand photographe de Paris Match. Elle a assisté à la cérémonie d’ouverture et à la remise de la Palme d’honneur à Michael Douglas.
Marcello Mastroianni ressuscité, 27 ans après sa mort
De retour cette année avec un film en compétition, Catherine Deneuve pourrait bien voir « Marcello Mio » repartir avec une récompense. En attendant la remise des Palmes et la cérémonie de clôture qui se tiendra samedi 25 mai, les spectateurs pourront découvrir le nouveau film de Christophe Honoré, dès mercredi au cinéma. Une comédie qui mêle réalité et fiction, dans laquelle Chiara Mastroianni joue elle-même et se glisse dans la peau de son père, l’acteur italien Marcello Mastroianni, 27 ans après sa mort.
« J’ai tout pris comme un jeu pour ne pas me laisser envahir par l’émotion », a-t-elle expliqué à Paris Match lors d’un entretien. « Je suis assez dramatique dans la vie pour ne pas l’être dans les films. Je voulais éviter de tomber dans la nostalgie et le pathétique. Cela n’aurait pas été généreux de ma part d’utiliser le film comme une psychanalyse. Je voulais transformer l’émotion en quelque chose de vibrant et surtout ne pas faire de complaisance. »