« Le retour à l’Aide médicale de l’Etat ne permet pas de lutter contre l’immigration clandestine, mais constitue un risque grave pour la santé publique », prévient l’ancienne ministre Roselyne Bachelot.
Roselyne Bachelot et sept autres anciens ministres de la Santé ont signé jeudi une tribune dans le journal « Le Monde » pour alerter sur les « conséquences sanitaires, humaines, sociales et économiques inacceptables » qu’aurait la suppression de l’AME.
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Plusieurs ministres du gouvernement Barnier, dont le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR), se sont positionnés pour une transformation de l’AME en « aide médicale d’urgence », aux contours drastiquement réduits. « Le retour à l’aide médicale d’État ne combat pas l’immigration clandestine, mais constitue un risque grave pour la santé publique »a alerté Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé de 2007 à 2010, sur France Inter vendredi 27 septembre.
Roselyne Bachelot et sept autres anciens ministres de la Santé ont signé jeudi un article dans le journal Le monde alerter « des conséquences sanitaires, humaines, sociales et économiques inacceptables » ce qu’aurait la suppression de l’AME. « Nous ne jugeons personne. Nous rappelons les choses que nous savons »assure Roselyne Bachelot qui souligne que les signataires ont «surmonter » leur « des divergences politiques pour exprimer une vérité forte ».
« Un patient qui est soigné en médecine de ville coûte sept fois moins cher qu’une pathologie qui se sera développée et qu’on sera obligé de soigner à l’hôpital »dit l’ancien ministre. « Et cela risque de mettre nos hôpitaux en difficulté. Ils n’en ont pas besoin pour le moment.ajoute Roselyne Bachelot.