le réseau social de Donald Trump s’effondre en bourse
Alors que le réseau social lancé par Donald Trump, baptisé Truth Social, faisait son introduction en bourse en grande pompe en mars dernier, atteignant une valorisation de 8 milliards de dollars, on apprend que ces derniers jours, le prix de sa valeur a augmenté. s’effondre.
Souvenez-vous, le candidat républicain a eu l’idée de lancer son propre réseau social après avoir été banni de Twitter et de Facebook suite aux événements de la prise du Capitole en 2021. Mais alors que Donald Trump imaginait une « plateforme conservatrice concurrente » suffisamment puissante pour rivaliser auprès des Big Tech de la Silicon Valley, la plateforme n’a attiré que 9 millions d’utilisateurs (9 millions d’utilisateurs ont ouvert un compte, le réseau revendiquait 5 millions d’utilisateurs actifs en mars 2024), pour la plupart des partisans de l’ancien président. Une base d’utilisateurs assez limitée donc, que Donald Trump n’a pas non plus réussi à monétiser : le régulateur financier américain révélait il y a quelques jours Truth Social avait enregistré des pertes de plusieurs millions d’euros en 2023, faute d’annonceurs intéressés par la visibilité offerte par ce réseau. .
Des révélations qui expliquent la chute boursière du réseau Truth Social, qui selon certains observateurs devrait continuer de dégringoler dans les mois à venir. Mauvaise nouvelle pour l’horizon économique de Donald Trump, mais un plaidoyer pour la création de plateformes modérées, qui permettent le pluralisme politique ?
Spotify lance un outil basé sur l’IA pour générer des listes de lecture personnalisées
Eh oui, on apprenait il y a quelques jours que la première plateforme de streaming musical, Spotify, allait proposer à ses utilisateurs un nouvel outil pour créer des playlists personnalisées grâce à l’intelligence artificielle.
Alors que les suggestions automatisées, qui existent depuis longtemps sur ces plateformes, sont jugées peu satisfaisantes par beaucoup, l’idée de cet outil, baptisé AI Playlist, est d’encourager la co-création entre l’utilisateur et la machine : les utilisateurs vont en Il faut en effet envoyer des instructions écrites en langage naturel, ce que l’on appelle un « prompt » dans le jargon de l’IA pour obtenir une playlist personnalisée. La firme propose une série d’exemples, il sera ainsi possible de demander « une playlist qui me donne l’impression d’être le personnage principal d’un film », et la plateforme générera une liste d’une trentaine de chansons, modifiables. plus tard.
Si rien ne nous garantit que cet outil s’avérera plus pertinent que les recommandations automatisées actuelles, l’outil aura au moins l’avantage de nous familiariser avec l’art du « prompt », que nous serons amenés à pratiquer dans les années à venir. viens.
Adoption de la loi SREN : la loi pour sécuriser le numérique sous le feu des critiques
La loi SREN, visant à sécuriser notre espace numérique, a finalement été adoptée il y a deux jours par l’Assemblée nationale.
Si ce vote marque une étape décisive pour cette loi à l’histoire très tumultueuse, le texte continue de susciter de fortes oppositions : 75 députés ont voté contre la loi, issus de partis divers, allant du RN à la France Insoumise. Parmi les inquiétudes soulevées par ce texte, figure notamment un article mentionnant le « délit d’outrage en ligne », car sa définition trop large et trop vague pourrait, selon certains, nuire à la liberté d’expression sur internet. Des inquiétudes partagées par des associations, comme la La quadrature du Netqui considère plus généralement que le texte repose sur une approche « brutale et verticale » non adaptée à la réalité du web.
Mais avant son adoption définitive, la loi SREN devra franchir un certain nombre d’obstacles : après avoir été contrôlée par le Conseil constitutionnel, la loi pourrait être bloquée par la Commission européenne, pour non-respect de ses propres textes sur le numérique. Un chemin qui s’annonce encore long, et qui, nous l’espérons, pourra déboucher sur la mise en place d’une régulation plus adaptée à nos espaces numériques.