La Fédération des Promoteurs Immobiliers de France (FPI) a reconduit Pascal Boulanger à sa présidence pour un second mandat de trois ans lors de son assemblée générale annuelle. Cette décision souligne laEngagement du FPI à poursuivre et renforcer la stratégie initiée en juillet 2021.
Pascal Boulanger, Président du FPI ©Studioanna
Election du 27 juin : le FPI confirme sa feuille de route ambitieuse
Le scrutin organisé ce jeudi matin 27 juin confirme la volonté du FPI de maintenir et de renforcer sa stratégie adoptée depuis juillet 2021, selon le site fpifrance.fr. La structure affiche la volonté de :
- jouer un rôle moteur au seinun collectif fort, respecté par le gouvernementavec l’Alliance pour le logement, créée en octobre 2023, qui doit monter en puissance ;
- promouvoir des mesures responsables et immédiates qui ne détériorent pas les finances publiques ;
- agir comme un interlocuteur exigeant auprès des pouvoirs publics locaux, en s’opposer aux mesures ralentissant la construction par des recours informels ou contentieux.
Vers la régénération urbaine : les priorités du FPI
Le FPI se dit conscient des défis économiques, institutionnels et environnementaux, ainsi que des évolutions sociétales. Il explore, avec ses membres et partenaires nationauxexplore de nouveaux modes de production urbaine, tels que régénération urbaine, intelligence artificielle et nouveaux modes de vie. Ses priorités comprennent :
- renforcer l’Alliance pour le logement pour en faire un acteur central respecté par le gouvernement ;
- promouvoir des initiatives fiscales qui profitent au secteur immobilier sans alourdir les finances publiques ;
- s’opposer rigoureusement aux mesures locales ralentissant la construction.
Le FPI dit veiller intégrer ces nouveaux modèles urbains tout en garantissant l’accessibilité du logement aux ménages.
Le mot de Pascal Boulanger pour fpifrance.fr :
» Mon premier mandat a été marqué par une instabilité chronique de la part des pouvoirs publics : CNR Logement, décentralisation de la politique du logement, choc de l’offre. Toutes ces initiatives avortées ne sont pas à la hauteur des enjeux et nous font perdre du temps. La dissolution n’aide pas. La stabilité est plus essentielle que jamais. Stabilité institutionnelle : comment construire une politique du logement efficace avec un nouveau ministre du logement tous les 6 mois ? Stabilité juridique et normative : le nouveau gouvernement doit absolument faire une pause réglementaire. Pour ma part, l’engagement, la responsabilité et l’exigence guideront toujours mon action au service de la défense du métier de promoteur immobilier et de l’acte de construire, nécessaire, utile et noble. »
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