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Bourse Entreprise

Le régulateur suisse étudie comment la direction peut être tenue responsable

Selon Marlene Amstard, présidente de la Finma, le Crédit Suisse a échoué notamment à cause des mauvaises décisions prises par la direction qui « s’est longtemps accrochée à une stratégie comportant des risques élevés » sans être « capable de gérer ces risques de manière adéquate ».

La Finma, le régulateur suisse du secteur financier, étudie les possibilités de mettre en cause les dirigeants du Credit Suisse, suite à la débâcle de la banque, a indiqué son président dans la presse suisse. « Nous ne sommes pas une autorité pénale, mais nous explorons les possibilités correspondantes », a déclaré Marlene Amstad, dans une interview publiée par le journal dominical NZZ am Sonntag. Le sauvetage express du Credit Suisse par son rival UBS sous la pression du gouvernement et des autorités de régulation a envoyé une onde de choc à travers le pays.

De nombreux observateurs craignent également que la taille d’UBS ne soit désormais disproportionnée. Selon Marlene Amstad, ses besoins en fonds propres et en liquidités devraient progressivement augmenter. Cette prise de contrôle fait suite aux turbulences qu’ont connues les banques aux Etats-Unis, qui ont poussé les investisseurs à vendre les titres d’établissements considérés comme des maillons faibles, comme le Credit Suisse, qui multipliait les scandales depuis deux ans.

« Une culture du risque largement insuffisante »

Axel Lehmann, président du Credit Suisse, a également accusé les réseaux sociaux d’avoir contribué au naufrage de la banque. Selon Marlene Amstad, « la tempête sur les réseaux sociaux n’est évidemment pas la cause des problèmes du Credit Suisse ». « Ceux-ci ont une longue histoire. Ils ont été causés par divers scandales et erreurs de gestion ces dernières années. La banque était déjà en proie à une crise de réputation et de confiance », note-t-elle.

Elle souligne également que les problèmes du Credit Suisse ne se limitaient pas à un seul secteur d’activité et « reflétaient une culture du risque largement insuffisante ». Elle reconnaît que la banque compte un très grand nombre d’employés qui faisaient bien leur travail et que des secteurs d’activité fonctionnaient. « Au final, cela a échoué à cause des nombreux scandales et des mauvaises décisions prises par la direction. La direction de la banque s’est longtemps accrochée à une stratégie qui comportait des risques élevés, mais elle n’a pas été en mesure de gérer ces risques de manière adéquate. problème persiste depuis plusieurs années », analyse le président de la Finma.

« Je ne donnerai pas de nom, mais les nombreuses erreurs ont été commises sur plusieurs années. Le Credit Suisse avait un problème culturel qui entraînait un manque de responsabilité », ajoute-t-elle.

L’État et les régulateurs ont été accusés par certains observateurs d’avoir mis trop de temps à agir. Ce que dément Marlene Amstad, soulignant que les interventions de la Finma ne sont pas toujours rendues publiques. Et, souligne-t-elle, « une culture d’entreprise déficiente et des erreurs de jugement stratégique de la part de la direction ne peuvent finalement être complètement éliminées par une réglementation stricte ».

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