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Le réformateur Massoud Pezeshkian crée la surprise en remportant l’élection présidentielle

Le nouveau président de la République islamique veut sortir son pays de l’isolement mais dispose de peu de pouvoirs.

La surprise a bel et bien eu lieu. Le réformateur Massoud Pezeshkian, quasiment inconnu du grand public, a remporté l’élection présidentielle face à l’ultraconservateur Saïd Jalili. La République islamique va à nouveau connaître la cohabitation entre un guide suprême conservateur et détenteur des principaux pouvoirs, l’ayatollah Ali Khamenei, et un président réformateur aux pouvoirs limités, favorable à un Iran plus tolérant socialement et plus ouvert à l’Occident. C’est un retour à la position dominante des vingt-cinq dernières années.

Au deuxième tour de scrutin organisé vendredi après la mort en mai de l’ultra-conservateur Ebrahim Raissi dans un accident d’hélicoptère, M. Pezeshkian a recueilli 53,6% des voix contre 44,3% à son adversaire.

Le taux de participation, plus élevé qu’au premier tour qui avait atteint le niveau le plus bas depuis 45 ans de République islamique, n’a été que de 49,8%. C’est une fois de plus le signe que de nombreux Iraniens prennent leurs distances avec les institutions…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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