Le recomptage des voix confirme la victoire du parti au pouvoir
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Le recomptage des voix confirme la victoire du parti au pouvoir

Les observateurs internationaux ont également noté des irrégularités lors du vote et l’Union européenne a demandé une enquête sur ces allégations.

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Des gens dans un bureau de vote à Tbilissi, en Géorgie, lors des élections législatives, le 26 octobre 2024. (GIORGI ARJEVANIDZE / AFP)

Le parti Rêve Géorgien, au pouvoir depuis 2012 en Géorgie, est sorti vainqueur des dernières élections législatives aux résultats contestés. Un recomptage partiel des votes organisé mardi dans les bureaux de vote « n’a pas entraîné de changement significatif par rapport aux résultats officiels annoncés précédemment »a déclaré jeudi 31 octobre la commission électorale citée par l’AFP. « Les décomptes définitifs n’ont que très légèrement changé dans environ 9% des bureaux de vote recomptés »a-t-elle ajouté.

Dans cette ex-République soviétique du Caucase, l’opposition ne reconnaît pas les résultats annoncés au lendemain du vote de samedi, qu’elle estime « volé ». La présidente Salomé Zourabichvili, en rupture avec le gouvernement, a notamment dénoncé un système « sophistiqué » de fraudes lors de ces élections législatives.

Les observateurs internationaux ont également noté des irrégularités lors du vote et l’Union européenne a demandé une enquête sur ces allégations.

Le vote a été considéré comme un test pour l’avenir européen de la Géorgie, qui ambitionne d’adhérer à l’UE et à l’OTAN. Le parti Rêve géorgien a beau affirmer poursuivre ces objectifs, il est accusé de dérive autoritaire et soupçonné de vouloir jeter le pays dans les bras de Moscou. Certains de ses dirigeants, dont le puissant et riche Bidzina Ivanishvili, ont multiplié les déclarations hostiles à l’égard de l’Occident.

Depuis le début de l’année, le pays a également adopté une législation dénoncée par ses partenaires occidentaux et très proche des lois russes. On s’inquiète « influence étrangère » et a déclenché des manifestations massives en mai. Un autre restreint encore davantage les droits des personnes LGBT+.

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