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Le réalisateur Samuel Theis placé sous témoin assisté

Le réalisateur Samuel Theis placé sous témoin assisté

Un technicien accuse l’acteur et le réalisateur de l’avoir violé lors d’une fête sur le tournage de son film Je jure en juin 2023. Samuel Theis réfute ces accusations.

Presque un an jour pour jour après le dépôt de plainte contre lui, l’acteur et réalisateur Samuel Theis a été placé sous le statut de témoin assisté dans le cadre d’une enquête sur les accusations de viols qui pèsent contre lui. Cette décision a été prise le 4 juillet à la suite d’une convocation du juge d’instruction de Metz, a annoncé le procureur Yves Badorc, confirmant une information de La Tribune.

Le 3 juillet 2023, un technicien de 27 ans a déposé une plainte pour viol contre l’acteur désormais connu dans le monde entier pour sa participation au film multi-primé Anatomie d’une chuteLe jeune homme a dénoncé des relations sexuelles imposées par Samuel Theis lors d’une soirée sur le tournage de son film à Metz. Je jure.

Une enquête préliminaire pour viol avait été ouverte. Fin novembre 2023, une seconde plainte avec constitution de partie civile avait été déposée par le technicien. Les deux procédures sont désormais jointes dans le cadre d’une information judiciaire. Samuel Theis a toujours réfuté ses accusations, évoquant des relations sexuelles consenties. Il a échappé, du moins pour l’instant, à une mise en examen.

Protocole de confinement

Une enquête interne a été lancée par la société de production suite à ces accusations et, selon une déclaration du réalisateur, cette enquête qui a duré plusieurs mois a conclu qu’il n’y avait « aucune preuve ».

Un protocole de confinement strict et inhabituel pour le cinéaste avait été mis en place, Samuel Theis étant physiquement séparé de son équipe pour le reste du tournage, qu’il avait dirigé à distance. Ce système avait été imaginé par les producteurs pour concilier le traitement de la parole du plaignant et la poursuite du tournage.

« Vu les circonstances et les réactions de certains, ce protocole était un moindre mal, même s’il était difficile à supporter pour le réalisateur qui se sentait forcément exclu de son propre tournage », a commenté Marie Dosé, l’avocate de Samuel Theis, auprès de BFMTV.com.

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