Le réalisateur Jacques Doillon nie les accusations de viol et d’agressions sexuelles des actrices Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco
Dans un entretien au « Parisien » publié mercredi, le cinéaste de 79 ans affirme notamment n’avoir « jamais eu de relation intime avec Judith Godrèche ».
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« Quand j’ai appris les accusations de Judith Godrèche, j’ai été étonné,
choc et colère. » Dans une interview avec ParisienPublié mercredi 10 avril, le réalisateur Jacques Doillon a une nouvelle fois démenti les accusations de viol et d’agression sexuelle formulées par les actrices Judith Godrèche, Anna Mouglalis et Isild le Besco.
Judith Godrèche a porté plainte début février contre le cinéaste pour « viols sur mineure ». L’actrice parle de faits qui a eu lieu « dans la maison de Jane (Birkin, compagnon à l’époque du cinéaste)dans le bureau de Jacques Doillon ». Elle dénonce également son attitude pendant le tournage « d’une scène de sexe entre lui et moi » Pour le film La jeune fille de 15 ansaffirmant que le réalisateur lui avait imposé « 45 prises ».
Concernant le film La jeune fille de 15 ans, Jacques Doillon (qui a attaqué l’actrice pour diffamation) affirme ne pas l’avoir fait « 45 prises » mais « probablement sept ou huit ». « La scène de sexe dont parle Judith Godrèche était écrite dans le scénario », dit-il en soulignant ayant dû remplacer au pied levé l’acteur qui devait donner la réplique à Judith Godrèche car il « connaissait très mal son texte ».
« Je n’ai jamais eu de relation intime avec Judith Godrèche. Je n’ai jamais été attiré par elle. Je vivais à l’époque avec Jane, dont j’étais amoureux. Il ne se passait rien avec Judith ni dans un bureau ni ailleurs »il ajoute.
« Ça ne tient pas »
L’actrice Anna Mouglalis a également déclaré Monde une agression sexuelle dont elle accuse le réalisateur »à l’été 2011″ dans la région d’Uzès (Gard). » Un soir après le dîner, nous n’étions plus que deux dans la chambre. C’était dans la cage d’escalier du palier qui donnait sur la chambre de ma fille et la mienne dans laquelle j’allais rejoindre Samuel. (Benchetrit, son compagnon de l’époque) qui s’était couché plus tôt. Il m’a embrassé de force et je repoussé« , raconte-t-elle. « C’est étonnant de tenter quelque chose comme ça, dans ces conditions.
Encore ici, Jacques Doillon nie les faits au Parisien : « Pourquoi devrais-je monter les escaliers pour essayer embrasser Anna devant la porte de la chambre dans laquelle Samuel, qui était mon ami, c’était ? Cela ne tient pas. »
Isild le Besco dénonce une forme de chantage sexuel de la part de Jacques Doillon en 2000, alors qu’elle espérait jouer dans le film Directement à l’ouest. « Quand j’ai refusé de coucher avec lui, il m’a retiré du projet et a donné le rôle à sa fille »elle accuse dans Le monde. « Mes souvenirs sont vagues (…) C’était assez subtil, non-dit. Juste après mon refus, il m’a dit qu’il allait confier le rôle à Lou (Doillon, fille du cinéaste)« elle dit. Jacques Doillon nie avoir fait « avances » à l’actrice : « C’est une histoire qu’elle invente ou qu’on lui propose. »