La réception de Stuttgart au Bernabéu ne semblait pas forcément être un test en vrai pour les tenants de la Ligue des champions, compte tenu de l’écart d’expérience avec leur adversaire, mais ce fut finalement le cas et le Real en sortit vainqueur. Les Madrilènes ont vaincu le vice-champion d’Allemagne dans un match où ils ont été longtemps dominés.
Les joueurs de Carlo Ancelotti se sont d’abord appuyés sur Rodrygo qui, après s’être plaint ces derniers jours du manque de considération du Real, a rappelé en une action son rôle essentiel au sein du collectif madrilène. Lancé par une ouverture géniale d’Aurélien Tchouaméni, mal jugée par Maximilian Mittelstädt, dès le retour des vestiaires, l’ailier brésilien a montré ses qualités de percussion en débordant côté droit avant d’offrir à Kylian Mbappé son premier but en Ligue des champions sous le maillot madrilène, seul devant le but vide (46e).
Cette ouverture du score a remis le Real sur les rails après une première période où les Madrilènes avaient montré un visage pâle face à des joueurs de Stuttgart bien plus tranchants, seulement freinés par un Thibaut Courtois impérial. Le gardien belge a commencé son festival en détournant dans un angle fermé une frappe de Jamie Leweling, avant de s’envoler sur une frappe enroulée d’Enzo Millot (15e), déjà tout proche de marquer avec une frappe passée tout près du poteau madrilène (8e).
Courtois a également montré ses qualités d’anticipation en s’interposant avec autorité devant Angelo Stiller, après une combinaison de toute beauté entre les joueurs allemands (16e). Battu par un tir de Deniz Undav contré par Carvajal à la 28e minute, le gardien du Real a cette fois été sauvé par sa barre transversale. Les Madrilènes ont ensuite été dépassés dans l’impact par des Allemands décomplexés et collectivement séduisants.
Nübel fautif sur deux buts
Au début de la seconde période, les rôles semblaient s’inverser, les visiteurs manquant de rythme et les locaux beaucoup plus tranchants, à l’image de Vinicius, qui trouvait la barre (59e). Mais Stuttgart revenait finalement dans le match grâce à une tête astucieuse d’Undav, servie par Leweling (68e).
A dix minutes du terme, c’est finalement Antonio Rüdiger qui prend le relais, remportant son duel aérien sur un corner de Luka Modric tiré au premier poteau, sur lequel Alexander Nübel n’est pas exempt de tout reproche. Il ne l’est pas non plus sur le but d’Endrick, une frappe lointaine en contre-attaque que le gardien allemand ne peut qu’effleurer, scellant ainsi la défaite des siens face à une formation madrilène qui aura une nouvelle fois démontré sa redoutable efficacité en Ligue des champions.
