« Le Rassemblement national cherchait un prétexte pour faire tomber le gouvernement », estime Laurent Saint-Martin.
Michel Barnier tiendra-t-il la semaine ? La conférence des présidents de l’Assemblée nationale devrait décider, mardi 3 décembre au matin, de la date du vote des deux motions de censure contre le gouvernement, déposées par le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national. « Nous sommes arrivés au bout du dialogue pour pouvoir à la fois redresser les comptes et faire des compromis », a estimé le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, invité de RTL mardi matin. « Le Rassemblement national cherchait un prétexte pour faire tomber le gouvernement »a-t-il ajouté, alors que le parti extrême a annoncé qu’il voterait la censure malgré plusieurs concessions de Matignon. Suivez notre diffusion en direct.
Le gouvernement en sursis. Pour faire tomber le gouvernement, 288 députés devront voter la censure, un scénario possible en cas d’alliance de circonstances entre la gauche et le RN. L’adoption par l’Assemblée nationale d’une telle motion serait une première depuis le renversement du gouvernement de Georges Pompidou en 1962.
Michel Barnier dans « 20 heures » mardi. Sans surprise, le Premier ministre a tenu lundi son gouvernement pour responsable du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Il sera l’invité de « 20 Heures » sur France 2 et TF1, mardi soir. L’examen et le vote des deux motions de censure devraient avoir lieu mercredi ou jeudi.
L’examen du budget se poursuit. Le Sénat doit continuer pour débattre mardi du budget de l’État. Une commission paritaire, réunissant sept députés et sept sénateurs, doit également examiner le budget de « fin de gestion » pour 2024, qui permet au gouvernement de fixer les derniers ajustements budgétaires pour l’année en cours.