Le rapport médico-légal recense « une quinzaine de blessures » sur le corps du plaignant
Selon le rapport médico-légal, « une quinzaine de blessures » ont été constatées sur la victime présumée qui a porté plainte pour viol contre Oscar Jégou et Hugo Auradou. Actuellement assignés à résidence, les deux joueurs du XV de France ont été inculpés de viol aggravé.
« Une quinzaine de blessures » ont été constatées sur la femme de 39 ans qui a porté plainte pour viol contre Oscar Jegou et Hugo Auradou, selon le rapport médico-légal relayé par Le Parisien et le média argentin Diario Uno. Des éléments confirmés à BFMTV par l’assistante de l’avocat de la plaignante. Après avoir déposé sa plainte, la victime présumée avait subi des examens médicaux.
« Des blessures intimes, divers hématomes au menton, à la paupière gauche, aux deux jambes, aux fesses, à l’entrejambe, au thorax » et « plusieurs égratignures à l’omoplate » ont été constatées. Les deux joueurs du XV de France, actuellement assignés à résidence à Mendoza le temps de l’enquête, ont été inculpés de viol aggravé.
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Sexe consenti selon les joueurs de rugby
De leur côté, Oscar Jegou et Hugo Auradou confirment les relations sexuelles mais assurent qu’elles étaient consenties et sans violence. L’avocate de la plaignante, une histoire effrayante de la nuit dans la chambre des joueurs de l’Hôtel Diplomatique. Comme le rapporte RMC Sport, les joueurs doivent se soumettre à des examens médicaux et à une évaluation psychologique qui seront versés au dossier judiciaire.
Présentés au parquet de Mendoza, les deux joueurs sont restés muets et n’ont pas encore été entendus. Selon nos informations, leurs avocats seraient également en train de recueillir des preuves qui prouveraient l’innocence des joueurs.
A l’issue des audiences, différentes options seront sur la table. Le procureur pourrait décider de les renvoyer en détention dans un centre pénitentiaire. Les joueurs pourraient aussi rester assignés à résidence sans possibilité de sortir. Ils pourraient aussi être libérés sur parole, devant rester dans la province de Mendoza jusqu’au procès. Dernière possibilité : un non-lieu sans suite si le parquet n’avait pas suffisamment de preuves contre eux.