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Le rappeur Nekfeu accusé par son ex-compagne de « violences psychologiques, sexuelles et physiques »

Le rappeur Nekfeu accusé par son ex-compagne de « violences psychologiques, sexuelles et physiques »

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Selon le parquet de Paris, cette femme avait déjà déposé plusieurs plaintes contre lui par le passé mais elles ont toutes été classées sans suite « au motif que le délit n’était pas suffisamment grave ».

L’ex-partenaire du rappeur Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, « a signalé aux services de police des faits de violences psychologiques, sexuelles et physiques commises au cours de leur relation, soit depuis près de 4 ans »a indiqué lundi soir son avocate, Me Florence Fekom, dans un communiqué diffusé sur le réseau social X. « Après des années de silence et de peur, elle n’a plus d’autre choix que de partager publiquement cette affaire, compte tenu du traitement judiciaire différencié dont elle souffre depuis plusieurs mois »poursuit ce communiqué.

Contacté par BFMTV Florence Fekom précise que sa cliente, avec qui le rappeur a un enfant, a signalé à la police en 2023 des faits de violences conjugales et de viols dont elle accusait son compagnon. Elle n’a pas souhaité porter plainte suite à son témoignage. Toujours selon son avocat, les policiers d’un commissariat parisien ont refusé de prendre en compte sa plainte en juin 2024. La jeune femme a alors adressé un courrier au procureur de la République de Paris afin de pouvoir être entendue par un autre service et déposer officiellement plainte. une plainte. .

Plusieurs plaintes déjà déposées

Contacté, le parquet de Paris indique Figaro que l’ex-compagne de Nekfeu a déjà déposé diverses plaintes contre lui. « Une plainte pour viol conjugal, notamment une fois à Barcelone, déposée le 21 décembre 2022, a été classée le 14 septembre 2023, au motif que le délit n’était pas suffisamment caractérisé »précise le procureur de la République. « Après s’être présentée une première fois au commissariat, la requérante ne s’est présentée à aucun des huit rendez-vous qui lui étaient proposés par le service de police judiciaire désigné pour enquêter. L’accusé a contesté les faits dénoncés et a fourni des discussions et des témoignages à cet effet.détaille le parquet.

Une dénonciation de « violences contre ex-conjoint » en présence d’un mineur a également été fermée le 22 janvier 2024, au motif que l’infraction n’était pas suffisamment grave. Le plaignant « a dénoncé un « tête-à-tête » et le fait que son ex-conjoint s’était empressé de s’emparer de la poussette un jour alors qu’il venait chercher l’enfant »selon l’accusation.

Enfin, une plainte pour « harcèlement d’un ex-conjoint »a également été fermée le 16 mai 2024, toujours au motif que l’infraction n’était pas suffisamment grave. Le plaignant « a dénoncé des contacts trop fréquents de la part de son ex-conjoint ou de ses avocats dans le cadre de la procédure de divorce, prononcée en mars 2024, alors que son ex-conjoint signalait régulièrement aux services de police se rendre en vain au domicile de son ex-conjoint le des jours où elle était censée lui donner l’enfant, sans pouvoir le voir »indique le parquet de Paris.

Une quatrième plainte pour « faux et usage de faux » a été déposée le 17 mai 2024, dénonçant les propos tenus dans les attestations déposées lors de procédures antérieures.

Nekfeu, de son côté, a également porté plainte à plusieurs reprises contre son ex-compagne pour « non-représentation d’un enfant ». « Deux de ces plaintes ont été classées au motif que les poursuites semblaient disproportionnées au vu de la situation »détaille le parquet. Son ex-compagne sera jugée le 29 janvier 2025 par le tribunal correctionnel de Paris pour « non-représentation d’un enfant ».

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