Interpellé vendredi, l’auteur du tube « La Kiffance » a été placé sous contrôle judiciaire et nie les faits qui lui sont reprochés, a indiqué dimanche Laurent Robert, le procureur adjoint.
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Le rappeur marseillais Naps, déjà soupçonné dans une affaire de viol en 2021, a été mis en examen dimanche 4 août pour « viols et agressions sexuelles » après des plaintes de trois jeunes majeurs dans le Var, a annoncé le parquet de Toulon. Interpellé vendredi dans un hôtel de la station balnéaire de Saint-Cyr-sur-Mer, l’auteur du tube « La Kiffance » a été placé sous contrôle judiciaire et nie les faits qui lui sont reprochés, a indiqué Laurent Robert, le procureur adjoint.
L’affaire a commencé par une plainte, déposée le 1er octobre 2021. « Une jeune femme a expliqué avoir passé la soirée précédente dans un établissement du 9e arrondissement » de la capitale, alors « ayant été invité avec des amis à la table du rappeur Naps »a précisé le procureur de la République mercredi. « Ils l’ont ensuite suivi jusqu’à sa chambre dans un hôtel près de la gare de Lyon, que les amis du rappeur ont peu à peu quitté. »le parquet a rapporté. « Les jeunes femmes s’étaient endormies et l’une d’elles a déclaré avoir été réveillée par un rapport sexuel auquel elle n’avait pas consenti. »les poursuites ont continué.
L’enquête a été confiée à la Brigade de recherches de La Valette-du-Var et se poursuivra sur la base d’une commission rogatoire du juge d’instruction. Nabil Boukhobza, de son vrai nom, est déjà soupçonné d’avoir violé une jeune femme dans son sommeil à l’automne 2021. Dans cette affaire, le juge d’instruction a ordonné, dans une décision rendue mi-mai et dont l’AFP a eu connaissance fin juillet, que le rappeur soit jugé devant le tribunal correctionnel départemental de Paris.
Le rappeur de 32 ans, qui a un grand nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux avec un million d’abonnés sur son compte Instagram, « Contester pleinement » Et « avec la plus grande fermeté » Les accusations portées contre lui dans cette première affaire avaient été écartées, avait assuré à l’époque à l’AFP son avocat, Nabil Boudi. Il avait fait appel de l’ordonnance du juge d’instruction demandant un procès.