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le rappeur condamné à 10 mois de prison

Pour la deuxième fois, le rappeur Maes ne s’est pas présenté au tribunal dans le cadre de son procès pour violences liées aux gangs.

Poursuivi pour faits de violences en réunion en 2018 après avoir quitté un studio d’enregistrement parisien, le rappeur Maes a choisi, une nouvelle fois, de ne pas se présenter à l’audience mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris.

Cette absence, dénoncée par le tribunal, a conduit le parquet à demander une peine de 12 mois de prison et 15 000 euros d’amende à l’encontre de Maes. Il a finalement été condamné à 10 mois de prison et 10 000 euros d’amende. Toutefois, aucun mandat d’arrêt n’a été émis contre lui.

Le rappeur « donne l’impression de défier l’institution judiciaire ». « C’est dommage car il aurait gagné à s’expliquer », a déclaré le procureur.

Basé à Dubaï

C’est la deuxième fois que Maes, l’un des rappeurs français les plus populaires, ne se présente pas devant le tribunal où il devait être jugé. « Pourquoi n’est-il pas là? » » a demandé le président de la 13e chambre, Guillaume Daieff, en ouvrant l’audience. «Je ne sais pas», a répondu son avocate, Me Diane de Condé.

L’artiste lui a envoyé une copie d’une « interdiction de voyager » émise par les autorités de Dubaï mais l’avocate a reconnu qu’elle n’avait pas les moyens de vérifier l’authenticité de ce document.

L’artiste de 29 ans, qui vit à Dubaï « pour le soleil » selon son avocat, aurait dû être jugé en octobre dernier mais il ne s’était déjà pas présenté au tribunal, obligeant la justice française à émettre un premier mandat d’arrêt contre lui. .

Six jours d’ITT pour la victime

Originaire du quartier des Beaudottes à Sevran (Seine-Saint-Denis), Walid Georgey (de son vrai nom) a reconnu, lors d’une de ses auditions, avoir porté « deux coups de poing » au visage d’un homme. Mais cet homme avait « un coupe-carreaux à la main », a-t-il ajouté. Dans une première version, il affirmait que la victime avait « un cric » à la main. Mais une vidéo nie cette allégation.

En septembre 2018, peu avant minuit, l’interprète de Blancaccompagné d’un petit groupe d’amis, s’en est pris à un homme à la sortie d’un studio d’enregistrement dans le 19e arrondissement de Paris.

La victime, qui rentrait chez elle, a reçu un coup de poing au visage, entraînant une incapacité totale de travail (ITT) pendant six jours. Le rappeur a par la suite indemnisé sa victime, qui a retiré sa plainte. Le parquet a néanmoins décidé de poursuivre la procédure. Maes a été condamné à un an de prison en 2015 pour une affaire liée au trafic de drogue.

Vincent Vantighem et BP avec l’AFP

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Cammile Bussière

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