Le Rafale F5 et son drone Loyal Wingmen anticipent l’évolution de la guerre aérienne à venir
Attendu depuis de nombreux mois, le lancement officiel du développement du drone de combat Loyal Wingmen, qui accompagnera le futur Rafale F5, a été annoncé le 8 octobre, à l’occasion des célébrations du 60e anniversaire de la Force aérienne stratégique, qui a assure la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française depuis 1964.
A cette occasion, des précisions, mais peut-être aussi certaines indiscrétions, ont été données non seulement sur ce drone, qui doit entrer en service en 2033, mais aussi sur le Rafale F5 lui-même, qui pourrait être bien plus évolué que prévu précédemment.
Alors que la LPM 2024-2030 commence à porter ses fruits, d’un point de vue budgétaire, ces annonces dessinent de nouvelles perspectives, tant opérationnelles que commerciales, pour ce couple Rafale F5 – Loyal Wingmen, qui s’apparente bien plus à une transition vers la 6ème génération. de systèmes de combat aérien, ainsi qu’une évolution itérative du fleuron de Dassault et de l’ensemble de ses partenaires industriels.
Le Ministre des Armées et Dassault Aviation annoncent le lancement du développement du drone de combat Loyal Wingmen, pour accompagner le Rafale F5
Dévoilé lors des discussions parlementaires concernant la loi de programmation militaire 2024-2030, le drone de combat Loyal Wingmen, destiné à accompagner le Rafale F5, entrera donc en service en 2033.
C’est en substance ce qu’a annoncé Sébastien Lecornu, le ministre français de la Défense, lors des célébrations qui se sont déroulées le 8 octobre à Mont-de-Masan pour le 60e anniversaire des Forces aériennes stratégiques.
Ce n’est pas un hasard si cette date, et ce lieu, ont été choisis pour annoncer le lancement du développement de ce drone de combat, qui sera conçu sur les acquis réalisés autour du programme de drone furtif Neuron, dès son premier vol en 2012, mais qui sera, selon Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, son concepteur, nettement plus imposant, et plus lourd, que son prédécesseur.
En effet, les nouveaux Loyal Wingmen français équiperont certainement en priorité les deux escadrilles de bombardement stratégique françaises, le 1/4 Gascogne et le 2/4 Estérel, qui recevront concomitamment le nouveau missile de croisière stratégique ASN4G, actuellement en cours de développement. , notamment pour garantir l’efficacité des frappes nucléaires françaises, même au travers d’un réseau défensif anti-aérien particulièrement dense.
De plus, le drone est le résultat de concepts et d’analyses développés depuis plusieurs années par le Centre d’Expériences Aériennes Militaires, dont la mission est justement d’anticiper et de préparer l’avenir de l’Armée de l’Air et de l’Espace, et qui est implanté sur la BA 118 de Mont-de-Marsan, soutenu pour cela par l’escadron de chasse et d’expérimentation « Côte d’Argent », appartenant également au CEAM.
Un Loyal Wingmen pour accompagner le Rafale F5 dès 2033
Si peu de détails ont été donnés quant aux dimensions, aux performances et aux capacités opérationnelles du nouveau drone de combat, on sait en revanche qu’il sera conçu pour offrir une furtivité avancée, et qu’il devra accompagner le Rafale F5, tout au long du déploiement. de la durée de la mission. Il disposera également de ses propres systèmes de détection, ainsi que d’une soute à munitions dont les dimensions ou la fonction n’ont toutefois pas encore été dévoilées à ce jour.
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