Le raccordement des réacteurs nucléaires au réseau est repoussé à la fin de l’automne, annonce EDF
Le groupe avait initialement prévu de se connecter au réseau au plus tard le 21 septembre, mais se donne désormais jusqu’à « la fin de l’automne ».
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La ligne d’arrivée à nouveau repoussée dans les derniers mètres ? EDF a annoncé, lundi 2 septembre, un nouveau retard dans la mise en service de son réacteur EPR de Flamanville.
Le raccordement au réseau électrique est désormais prévu par « la fin de l’automne »alors que l’électricien tablait jusqu’alors sur la fin de l’été – et au plus tard le 21 septembre. « Un programme de test pour atteindre un niveau de puissance de 25% sera mis en œuvre »niveau auquel l’EPR « sera connecté au réseau électrique national pour la première fois et produira ensuite de l’électricité »une date limite « prévu pour la fin de l’automne 2024 »a indiqué le groupe dans un communiqué de presse.
Le même jour, EDF a également annoncé avoir obtenu le feu vert de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour la production des premiers électrons de l’EPR de Flamanville. « L’ASN vient de nous donner son feu vert pour ce premier démarrage »a annoncé Régis Clément, directeur adjoint de la division production nucléaire du groupe français, lors d’un point presse.
L’énergéticien a également relevé son estimation de sa production d’énergie nucléaire en France pour l’année 2024. La production d’électricité nucléaire devrait être comprise entre 340 et 360 TWh, contre une fourchette de 315 à 345 TWh initialement prévue (sans compter l’EPR de Flamanville). « Les 56 autres réacteurs fonctionnent mieux que ce que nous avions intégré »a déclaré Régis Clément, de sorte que la production de « L’EPR arrivera en complément ».
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