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« Le public français est un public qui peut être dur », assure Swiatek

Le Polonais qui avait du mal à tenir à l’écart le Japonais Osaka, s’est plaint auprès des spectateurs français après Goffin.

Mené 4-1, puis 5-2 en 3e set, Iga Swiatek a repoussé ce mercredi une balle de match face à la spectaculaire Naomi Osaka avant de se qualifier 7-6 (7/1), 1-6, 7-5 pour 3e tournée de Roland-Garros.

Au comble de la tension et de l’émotion, la Polonaise, sur le court Philippe Chatrier, a immédiatement tenu à mettre les choses au clair auprès des spectateurs qu’elle reprochait d’être trop bruyants entre les points : « Je suis désolé d’en parler, j’ai beaucoup de respect pour toi, mais nous jouons pour vous, parce que c’est un spectacle. Parfois il y a beaucoup de pression, si on crie pendant l’échange ou avant un retour, c’est très dur de se recentrer. » Et d’ajouter : « J’en parle parce que je suis le genre de joueuse qui a besoin d’être dans sa propre bulle. C’est très sérieux pour nous, nous consacrons notre vie à toujours essayer d’être meilleurs, c’est pourquoi c’est très difficile à accepter. Il y a beaucoup d’argent en jeu et un ou deux points peuvent tout changer. S’il vous plaît, vous pouvez crier et nous soutenir entre les échanges, mais pas pendant. J’espère que vous continuerez à m’apprécier, car le public français a tendance à avoir des têtes turques qu’il siffle. Mais je t’aime, j’aime toujours jouer ici. »

En conférence de presse, elle a une nouvelle fois expliqué les raisons de sa colère : « Je sais que le public français est un public enthousiaste. En tout cas, pour le moment, au tennis, la règle est que le public ne doit pas faire de bruit pendant les points. Je voulais souligner que les choses ne sont pas faciles pour nous, les joueurs. Je sais que le public français peut être dur, donc je ne cherche pas à l’aliéner. Je ne sais pas si j’ai pris une bonne décision en faisant cette déclaration. J’espère que le public français pourra me traiter comme un être humain. »

En revenant sur son match fou contre Naomi Osaka, la n°1 mondiale a avoué : « Je suis content de ne pas avoir abandonné. J’ai finalement réussi à être de plus en plus concentré vers la fin du match. J’ai essayé de jouer de mieux en mieux, comme si j’étais à l’entraînement ou comme si j’étais mené 5 matchs à 4 et non 5 matchs à 2. »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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