Sous les yeux de Laurent Bonadei, le nouveau sélectionneur de l’équipe de France féminine, qui s’était déplacé dans la banlieue de Turin, les Parisiennes n’ont pas brillé face à la Juventus ce mercredi soir (1-3). Les joueuses du nouveau coach Fabrice Abriel ne sont pas en position favorable après cette défaite au match aller du 2e (et dernier) tour de Ligue des champions.
La Juve est rapidement entrée dans la partie avec l’ouverture du score d’Amalie Vangsgaard. Bien lancée par Sofia Cantore, l’internationale danoise a pris le meilleur sur Griedge Mbock pour battre Mary Earps d’une frappe du pied droit le long du poteau parisien (1-0, 7e). Secouée, le PSG a réagi assez rapidement. Bien décalée à droite par Jennifer Onyi Echegini, Thiniba Samoura a déclenché une frappe du pied gauche à l’entrée de la surface qui a dévié la lucarne de Pauline Peyraud-Magnin (1-1, 12e).
Le cauchemar de Mbock
Après ces deux buts rapides dans le premier quart d’heure, le match a basculé dans la médiocrité, avec beaucoup de déchet technique, notamment côté parisien. Mais la Juventus a pu compter sur la vivacité de son ailier Cantore qui a une nouvelle fois rendu Mbock misérable côté gauche. L’attaquante italienne a mystifié l’internationale française d’un petit pont pour pénétrer dans la surface et enrouler une frappe limpide du droit qui a battu Earps (2-1, 34e). Le PSG a été bien trop maladroit, à l’image de l’ancien défenseur lyonnais.
La seconde période a repris sur le même faux rythme. Et Mbock toujours en retrait ! En tentant de dégager d’une talonnade un centre de Cantore, le défenseur parisien l’a transmis à Hanna Bennison, dont la demi-volée au milieu de la surface a fait mouche (3-1, 60e). Fabrice Abriel semblait déjà impuissant sur son banc pour son premier match officiel de la saison. Le PSG devra se montrer beaucoup plus ambitieux, motivé et conquérant, dans une semaine pour le retour à Paris, afin d’espérer se qualifier pour la phase de poules de la Ligue des champions.