Dix et un dernier’ : le Paris SG, pour le dernier club de Nikola Karabatic, a engrangé un dixième titre de champion de France de handball consécutif en s’imposant vendredi contre Aix-en-Provence (39-36) à Paris-Bercy lors de la dernière journée. du championnat.
Le travail devait être terminé au sens figuré et littéral. Les soixante dernières minutes de « Kara » sous les couleurs du PSG et d’un club de handball devait se terminer par au moins un match nul pour assurer le sacre de champion de France devant Nantes.
Mission accomplie : le club de la capitale a pu célébrer son onzième sacre en France au total, soit seulement trois de moins que Montpellier (14), et célébrer son N.44 honoré d’un tifo à son effigie pour son entrée sur le linoléum.
Avant de ranger une bonne fois pour toutes les pots de résine, un dernier défi l’attend, celui d’une cinquième médaille olympique et d’un quatrième titre avec les Bleus le 11 août.
Entre temps, l’enfant originaire de Nis, en Serbie, entré au Panthéon du sport français, a amassé un seizième sacre en France, le neuvième avec le PSG.
La conclusion d’une saison qui ressemble à une longue tournée d’adieu. Des mois durant lesquels il fut célébré à presque tous les déplacements, de Dunkerque à Saint-Raphaël, de Cesson-Sévigné à Chambéry,
En guise de cadeau d’adieu, le PSG a offert à Karabatic un record de plus à sa collection : celui de la plus grande affluence pour un match de championnat avec 14 840 spectateurs annoncé par le speaker.
Plutôt que de faire ces adieux en catimini dans son jardin Pierre-de-Coubertin limité à 4.000 convives, le Paris SG a payé le centre sportif de Bercy, une semaine avant le groupe Kyo, prévu le 7 juin, pour la dernière danse club du handball. légende.
« C’est cool parce que le sport, c’est une question de records », a-t-il apprécié. J’ai mis la barre haute comme disait papa et le prochain devra se relever pour la dépasser. »
Devant « Djoko »Pérec et les autres
Considéré à l’unanimité comme le « CHÈVRE »à savoir le plus grand de tous les temps dans le milieu du sticky ball, le désormais quadragénaire a reçu vendredi soir à sa fête de départ la visite du numéro un mondial du tennis Novak Djokovic, autre géant des Balkans et roi dans son domaine.
« Je suis très fier d’avoir joué avec celui qui est pour moi le meilleur joueur de l’histoire du handball »l’a également salué dans une vidéo hommage à un titan du handball, qui a passé du temps avec lui à Paris, le Danois Mikkel Hansen.
En plus de « Nolé », passant entre deux matches sur les briques concassées de l’ouest parisien et qui l’a longuement serré dans ses bras, comprenait une pléiade de pensionnaires de l’Olympe. Ici une autre triple championne olympique Marie-José Pérec, là deux Experts affichant – pour l’instant – le même palmarès olympique, Michaël Guigou et Luc Abalo, ou encore l’ancien sélectionneur Claude Onesta.
Entré sans gravité, avec la légèreté enfantine qu’il a trouvée trop tard à son goût, une fois soulagé de n’avoir plus rien à prouver, le quadruple champion d’Europe et du monde a transmis des frissons au public avec chacun de ses ballons jusqu’à ce qu’on les lâche.
A la 26e minute, son premier et dernier but de la soirée, le 1 002e pour le PSG, a libéré quatorze mille âmes avant 55 secondes de la sirène, son penalty envoyé au gardien aixois Denis Serdarevic, ne le rend pas hilarant. « Avez-vous vu mon dernier penalty ? Il était temps pour moi d’arrêter »il a souri.
Aux côtés de son frère et capitaine Luka, le gamin héraultais n’a pas pu offrir au PSG Handball la tant attendue Ligue des champions comme celle du football, après l’avoir remportée avec trois clubs différents (Montpellier, Kiel et Barcelone). A défaut, il lui aura prêté sa légende, finalement peu ternie par l’affaire dite de Paris, comme l’a démontré ce vendredi.
A la rentrée, le PSG, incapable de rivaliser avec Barcelone en quarts de finale de C1, va devoir apprendre à exister sans lui.