Le PSG actuel « fait penser » à l’OM de 1993, selon Desailly, vainqueur de la Ligue des champions avec Marseille

Marcel Desailly, vainqueur de la Ligue des champions 1993 avec l’Olympique de Marseille, a fait la comparaison entre son champion d’Europe, l’OM, ​​et le PSG cette saison. Selon l’ancien défenseur des Bleus, les deux équipes partagent quelques points communs.

Plus de trente ans après le sacre européen de l’Olympique de Marseille, Marcel Desailly estime que le football français est capable de décrocher une deuxième Ligue des Champions grâce au Paris Saint-Germain, qui affrontera Dortmund en demi-finale (le 1er mai en Allemagne, le 7 mai en Paris, sur RMC Sport 1). « Nous aimons tous le Real Madrid, mais je pense que le Bayern a une chance et le PSG aussi », a expliqué l’ancien champion du monde ce lundi lors d’une conférence de presse organisée pour les trophées Laureus.

« Ces dernières saisons, ils avaient beaucoup de joueurs de haut niveau », poursuit Desailly à propos des Parisiens. « Cela me fait penser au Marseille de mon époque. On a gagné la première Ligue des Champions du football français alors que personne ne s’y attendait plus. Il y a eu une vraie baisse de qualité en termes de joueurs et du coup nous l’avons fait.

« Paris a perdu Neymar et Messi, mais ils peuvent créer la surprise »

A l’époque, l’OM avait vu partir Jean-Pierre Papin, Chris Waddle et Carlos Mozer à l’été 1992. Eric Cantona avait également quitté le club un an plus tôt. Rudi Völler et Alen Boksic étaient arrivés pour reformer l’attaque marseillaise, mais c’était un gros changement pour le club. « Paris a perdu Neymar et Messi, mais ils peuvent créer la surprise et surprendre toute la planète football », compare Marcel Desailly.

Eric Di Meco, autre champion d’Europe avec l’OM, ​​croit également aux chances du PSG cette saison. « Il y a des signes, estimait notre consultant il y a quelques jours dans le Super Moscato Show sur RMC. C’est écrit. Il faut regarder toute la campagne du PSG. (…) Vous sortez ric-rac de la poule. Derrière, c’est un tirage favorable, un scénario extraordinaire. De l’autre côté, l’équipe qui risque de vous énerver, parce que c’est une équipe très défensive, très rude, très douloureuse, s’en sort. c’est pour le PSG.