Cette prolongation arrive à point nommé, un mois avant l’ouverture des Jeux olympiques. La ligne 14 devrait transporter un million de passagers par jour d’ici mi-2025.
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Fin de la course contre la montre. Le prolongement de la ligne 14 accueillera ses premiers passagers lundi 24 juin, pour relier Saint-Denis, au nord de Paris, à l’aéroport d’Orly, un mois avant l’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Emmanuel Macron a prévu d’assister à l’investiture, six jours avant le premier tour des élections législatives et un mois avant les Jeux olympiques qui se tiendront dans la capitale du 26 juillet au 11 août.
La ligne 14 sera surtout cruciale pour le bon déroulement des Jeux Olympiques puisqu’elle desservira le village des athlètes, le Stade de France et le centre aquatique au nord, déchargeant les lignes B et D du RER et la ligne 13 du métro. . Au sud, il rejoindra l’aéroport d’Orly en 25 minutes depuis Châtelet, au centre de Paris.
Lors d’une visite début juin, le directeur du projet Stéphane Garreau a mentionné un « lien entre le réseau historique et le futur réseau du Grand Paris Express » grâce à ses connexions avec les lignes 15, 16, 17 et 18 en phase de construction. Avec 28 km de long, huit nouvelles gares et 11 communes traversées, la ligne 14 transportera un million de voyageurs par jour d’ici mi-2025 et deviendra ainsi le premier « supermétro » de région parisienne.
Pour répondre à l’explosion prévisible de la fréquentation, Ile-de-France Mobilités (IDFM) a dépensé 1,1 milliard d’euros pour acheter 72 nouveaux trains en cours de déploiement, dont une cinquantaine seront en service d’ici les JO. L’extension aura coûté 3,5 milliards d’euros. Cette extension bénéficiera à 260 000 habitants au sud de Paris, dans le Val-de-Marne et dans l’Essonne, selon IDFM.
Du côté d’Orly, « 10 % des salariés et voyageurs abandonneront immédiatement leur voiture au profit du métro » alors que jusqu’à présent « 90 % des 28 000 salariés de la plateforme et 70 % des passagers viennent en véhicule individuel »estime son dirigeant, le Groupe ADP, qui s’attend à voir du transit dans la nouvelle gare « près de 100 000 passagers par jour ».