Le projet Alerte ARGENT est lancé à La Vallée-de-l’Or

Contrairement aux alertes AMBRE, les alertes ARGENT seront diffusées par la Sûreté du Québec uniquement sur les téléphones cellulaires de la région concernée et non à la radio ou à la télévision.
La SQ assure que cinq critères doivent être analysés avant de déclencher une alerte ARGENT après le déploiement d’un module de recherche ou l’ouverture d’une enquête sur le terrain.
Il doit s’agir d’une disparition, la personne recherchée doit avoir reçu un diagnostic de troubles cognitifs ou présenter des symptômes, il doit y avoir un risque imminent pour sa vie, une alerte doit être jugée utile pour assister les policiers dans leurs démarches et, enfin, la SQ devra avoir des informations sur cette personne, par exemple sa description, son moyen de transport et le contexte de sa disparition.
» Lors de la diffusion d’une alerte ARGENT, nous évaluerons également où la personne peut se trouver. Si elle est à pied, le rayon est plus petit et l’alerte peut être limitée à la MRC. Mais il sera possible d’étendre l’alerte à d’autres régions si cette personne se déplace en véhicule. »
En plus de La Vallée-de-l’Or, ce projet pilote est implanté dans les MRC de Drummond et de Joliette. La Sûreté du Québec ainsi que les ministères de la Santé et de la Sécurité publique analyseront la pertinence et le fonctionnement de ce nouveau système au cours de la prochaine année.
Il s’agit encore d’une alerte intrusive et le projet permettra d’évaluer sa faisabilité. Donne-t-il trop d’alertes ? Ou pas assez ? Tout sera dans l’évaluation après un an
dit le sergent Bernard.
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