Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Nouvelles locales

la réunion en présence d’Eric Zemmour peut reprendre, valide le Conseil d’Etat belge

Le Conseil d’Etat belge a invalidé ce mercredi l’arrêté d’interdiction pris mardi par l’émir Kir, bourgmestre (bourgmestre) de la commune bruxelloise de Saint-Josse. Sa ville devait accueillir une conférence de la droite nationaliste au cours de laquelle devaient prendre la parole Éric Zemmour mais aussi le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Une interdiction qui a fait polémique. Le Conseil d’Etat belge a décidé d’annuler l’arrêté de l’émir Kir, bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse, annulant la tenue des Assises nationales du conservatisme, une conférence de la droite nationaliste. La réunion interrompue ce mardi a pu reprendre ce mercredi.

Parmi les participants à cette conférence, l’ancien candidat à la présidentielle française, Éric Zemmour, le Premier ministre hongrois, Viktor Orban ainsi que le Britannique pro-Brexit, Nigel Farage.

L’annonce de la reprise de la réunion a été très bien accueillie par Éric Zemmour qui a exprimé sa satisfaction : « Je suis arrivé à la Conférence nationale du conservatisme à Bruxelles. Les censeurs ne nous empêcheront pas de parler.

L’émir Kir, proche de Recep Tayyip Erdogan

L’émir Kir, l’élu belgo-turc à l’origine de cette interdiction, a été décrit comme proche des Loups gris, ultranationalistes turcs. Ce mouvement proche de Recep Tayyip Erdogan a été dissous en 2020 en France mais pas en Belgique. L’élu a été exclu du Parti socialiste belge pour sa proximité avec ce mouvement qui nie notamment le génocide arménien.

Sur X, il avait justifié sa décision. « J’ai émis un arrêté du maire interdisant l’événement de la Conférence nationale sur le conservatisme afin de garantir la sécurité publique. A Etterbeek, Bruxelles Ville et Saint-Josse, l’extrême droite n’est pas la bienvenue. Mais cette dernière a suscité un tollé au niveau européen et aux plus hautes sphères du gouvernement belge.

A l’annonce de la reprise de la conférence par décision de justice ce mercredi, l’émir Kir a clamé : « Mon manque de sympathie pour ceux qui prêchent la haine est assumé mais c’est le maintien de l’ordre public qui a motivé l’interdiction. (…) J’ai pris mes responsabilités pour éviter tout excès et je resterai vigilant sur l’évolution des choses.»

Le Premier ministre belge monte au créneau

Mardi, Éric Zemmour s’est vu refuser l’accès au Claridge, la salle où se tenait la conférence depuis près de deux heures. Le président de Reconquête s’est dit choqué.

« La Belgique était autrefois un pays libre où l’on accueillait Victor Hugo en exil, aujourd’hui c’est un pays entre charia et dictature, un triste sort pour ce beau pays. Je maintiens que je suis ici pour défendre la liberté et l’identité de l’Europe », a-t-il déclaré.

Egalement indigné, Vitkor Orban a de son côté déclaré qu’il n’avait pas vu cela depuis son combat contre l’URSS. « La dernière fois qu’ils ont essayé de me faire taire avec la police, c’était lorsque les communistes me l’ont imposé en 1988. Nous n’avons pas abandonné à ce moment-là et nous n’abandonnerons pas cette fois non plus ! »

Cette interdiction au niveau communal a également suscité une réaction de la part du Premier ministre belge, Alexander De Croo, qui l’a dénoncée en déclarant : « Ce qui s’est passé aujourd’hui à Claridge est inacceptable. L’autonomie communale est une pierre angulaire de notre démocratie mais ne pourra jamais prévaloir sur la constitution belge qui garantit la liberté d’expression et de réunion pacifique depuis 1830. Interdire les réunions politiques est inconstitutionnelle.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page