Pour le ministre de l’Économie, les propositions de l’alliance des gauches conduiraient la France à « sortir de l’Union européenne ».
Au lendemain d’un accord sur un « Nouveau Front populaire » à gauche en vue des élections législatives, et quelques heures avant la présentation d’un programme commun entre LFI, le PS, les écologistes et le PCF lors d’une conférence de presse, les propositions du bloc de gauche déjà sous le feu des critiques. « Leur programme est une folie totale, nous sommes en 1981 puissance 10, c’est l’assurance du déclassement, du chômage de masse et de la sortie de l’Union européenne »a dénoncé sur Franceinfo ce vendredi matin Bruno Le Maire.
Parce que «Le programme dit que cette alliance de gauche refusera la contrainte d’austérité du pacte de stabilité. (…) La gauche refuse le pacte, refuse la discipline européenne, refuse l’Europe. C’est la première fois que l’union de la gauche tourne le dos à l’Europe.a pointé du doigt le ministre de l’Économie et des Finances, qui ne sera pas candidat aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Et le locataire de Bercy depuis sept ans a enfoncé le clou, jugeant que le programme de l’alliance des les partis de gauche garantiraient un « L’effondrement économique »critiquant par exemple la proposition de relever le salaire minimum à 1.600 euros net. « C’est l’assurance d’un retour à la situation de 1981, un chômage de masse pour tous les Français »» il a critiqué, estimant que le scénario de l’après 1981 et de l’élection de François Mitterrand pourrait se répéter, avec le tournant de l’austérité en 1983.
«Quand on fait 1981 puissance 10, en 2024, attendez-vous au pire économiquement : le retour du chômage de masse avec l’indexation des salaires sur le Smic à 1.600 euros net, la faillite des comptes publics avec l’augmentation de 10% du salaire minimum. point d’index, le retraite à 60 ans, ce qui est impossible à financer”a développé Bruno Le Maire, qui n’a pas non plus épargné le programme du Rassemblement national, « tissé de mensonges », a-t-il taclé. Le ministre de l’Économie mentionnant « ment sur Réductions de TVA sur la nationalisation des autoroutes, sur les retraites, sur ces dénégations qui viendront et qui décevront nos compatriotes ».