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le profil du suspect se précise

L’homme s’est présenté au commissariat de La Défense peu après la découverte de corps dans une valise par les pompiers de Paris dans la nuit de samedi à dimanche 12 mai. Connu des services de police, il a été inscrit au fichier des personnes recherchées.

Après la découverte à Paris d’un corps démembré sous le pont d’Austerlitz, dans la nuit de samedi à dimanche 12 mai, un individu s’est présenté au commissariat de La Défense indiquant qu’il en était l’auteur. Depuis, le profil de cet homme de 34 ans s’est précisé.

Un assistant de vie

Placé en garde à vue, il a été entendu par la police et a expliqué qu’il était l’aide-soignante de la victime, un homme de 56 ans atteint de sclérose en plaques, selon une source policière à BFMTV.

Un mois avant les faits, ce dernier se serait montré irrespectueux envers son épouse. Le suspect, qui effectuait alors les soins habituels, s’est mis en colère avant de frapper le quinquagénaire à mains nues et de le tuer.

Il indique avoir gardé le corps de la victime dans son appartement, avant de décider de le découper et de le placer dans une valise et des sacs.

Au moment de son arrestation, l’homme de 34 ans a été contrôlé positif à la cocaïne et avait un taux d’alcoolémie de 2,32 grammes d’alcool par litre de sang.

Déjà connu de la police

Né dans le 20e arrondissement de la capitale, le suspect est sans abri, domicilié dans une association située dans le 13e arrondissement.

Les services de police le connaissent déjà pour usage de stupéfiants, violences aggravées, recel, association de malfaiteurs, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion, vols, menaces de mort et effraction, entre 2008 et 2020, a-t-on appris. BFMTV de source policière.

L’individu avait également été inscrit à deux reprises au dossier des personnes recherchées lorsqu’il s’est présenté à la police le dimanche 12 mai. La première fois, parce qu’il devait informer son juge de l’application des peines de ses déplacements, changements d’emploi ou de résidence, et non apparaître dans certains lieux, ni entrer en contact avec certaines personnes suite à un cas survenu dans le Pas-de-Calais.

L’autre pour ne pas se présenter à certains endroits, ni entrer en contact avec plusieurs personnes pour une autre affaire dans le Nord.

Stéphane Sellami avec Mélanie Hennebique

Cammile Bussière

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