Le nouveau président des États-Unis avait promis de limoger le procureur s’il était réélu.
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L’annonce était attendue. Le procureur spécial qui enquête sur l’affaire contre Donald Trump pour tentatives illégales d’annulation des résultats de l’élection de 2020, Jack Smith, a recommandé lundi 25 novembre l’arrêt des poursuites au motif que le milliardaire était désormais président élu. L’équipe de campagne de Donald Trump a immédiatement salué un « Victoire majeure pour l’État de droit ».
Jack Smith se conforme ainsi à une politique adoptée il y a plus de cinquante ans par le ministère de la Justice, consistant à ne pas poursuivre en justice un président en exercice. Même si le cas d’un candidat poursuivi pénalement puis élu président est « sans précédent »le département a conclu, lors de délibérations avec le parquet spécial, que cette politique « s’applique à cette situation »explique Jack Smith dans sa demande adressée à la juge Tanya Chutkan.
Il a demandé au juge de mettre fin aux procédures sans préjuger du cours des événements, ce qui laisse ouverte la possibilité qu’elles puissent être relancées à la fin du mandat de Donald Trump. De retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump pourrait soit nommer un nouveau ministre de la Justice qui licencierait Jack Smith, soit simplement ordonner à son ministère d’abandonner les charges retenues contre lui.