Les caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo ont agi comme un puissant révélateur des différentes formes qu’a pris, au fil des années, le terrorisme islamiste. L’attentat du 7 janvier 2015, perpétré par les frères Kouachi et commandité par Al-Qaida, était d’essence purement djihadiste. L’assassinat de Samuel Paty, accusé de blasphème par un parent d’élève et un agitateur islamiste avant d’être décapité, le 16 octobre 2020, par un jeune Tchétchène radicalisé, a illustré la porosité entre discours islamiste et passage à l’acte djihadiste et la nocivité de certains usages des réseaux sociaux.
Quelques semaines avant l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, un autre attentat, qui avait fait deux blessés, le 25 septembre 2020, devant les anciens locaux de l’hebdomadaire satirique, et dont le procès s’ouvre lundi 6 janvier, avait mis en lumière une troisième manifestation de cette menace : le terrorisme « culturel ». Cet attentat n’était pas inspiré par un groupe djihadiste ou par une polémique concernant le contenu pédagogique d’un cours de collège, agitée en France sur les réseaux sociaux, mais par le code pénal en vigueur dans un pays étranger, le Pakistan, où le blasphème est passible de la peine de mort.
Il vous reste 81.02% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au tribunal de district de Tel Aviv, le 16…
Il vient de donner deux derniers concerts en France, à l'AccorArena de Paris Bercy, les…
Stade Rennais - Brest / Sampaoli : « Un nouveau cycle va démarrer demain »…
Conjonctivite, écoulement nasal, toux, fièvre, courbatures et nausées… Un certain nombre de travailleurs agricoles nord-américains…
Manifestation organisée par le parti roumain d'extrême droite Alliance pour l'unification des Roumains, contre l'annulation…
Trouver un appartement à louer est de plus en plus difficile, surtout depuis le 1er…