Le procès de Stéphane Plaza reporté à janvier 2025, le tribunal ordonne une évaluation psychiatrique du présentateur

Le présentateur, jugé pour violences sur ex-conjoints ce mercredi 28 août, était absent à l’audience pour des raisons de « santé mentale ».

L’animateur de télévision star et agent immobilier Stéphane Plaza, qui devait comparaître mercredi 28 août devant le tribunal judiciaire de Paris pour violences sur deux ex-conjointes, était absent à l’audience pour des raisons de « santé mentale », comme l’a expliqué l’un de ses avocats. Son procès a été reporté au 9 janvier 2025. Le tribunal ordonne une expertise psychologique de l’animateur.

Stéphane Plaza avait joint au dossier un certificat médical daté du 22 août. Un document que BFMTV a pu consulter et dans lequel il est indiqué que « Stéphane Plaza présente des manifestations psychologiques importantes sur fond de symptômes dépressifs sévères (anxiété massive, idées noires, troubles du sommeil) », notamment.

« Une hospitalisation protégée serait une option favorable. (…) Stéphane Plaza a déjà contacté des cliniques », précise le document. « Dans ce contexte très fragile, sa présence à son procès n’apparaît pas comme une bonne option », aux yeux du praticien qui l’a examiné.

Sous enquête depuis octobre 2023

Objet d’une enquête du parquet de Paris depuis octobre 2023, Stéphane Plaza, 54 ans, est accusé d’avoir commis des violences sur deux de ses anciennes compagnes.

L’ancien « présentateur préféré des Français » est accusé d’avoir commis des violences physiques et psychologiques sur deux de ses anciennes compagnes entre août 2018 et septembre 2022. Elles ont chacune été frappées d’une incapacité totale de travail de dix jours.

Depuis le début de cette affaire, Stéphane Plaza conteste les faits. Ses avocats comptent plaider l’acquittement ce mercredi 28 août. Selon l’animateur, tout cela ne serait rien d’autre qu’une cabale orchestrée par d’anciens partenaires qui n’ont pas su gérer la rupture. Le célèbre agent immobilier risque dix ans de prison et 150 000 euros d’amende.