L’audience au procès sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, pour lequel l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy et 12 autres prévenus sont jugés au tribunal correctionnel de Paris, a repris après une interruption d’une heure et demie, lundi 6 janvier.
Le tribunal s’était retiré pour délibérer au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par l’avocat de Khaled Ali Bugshan, un milliardaire saoudien accusé d’avoir participé à un montage financier impliquant également Claude Guéant, lui aussi poursuivi. Après délibération, la présidente a annoncé que la QPC ne serait pas transmise à la Cour de cassation, et que les débats pouvaient donc se poursuivre, avec l’examen des exceptions soulevées par les avocats de la défense, rapporte notre journaliste sur place. Suivez notre direct.
Un « pacte de corruption » au cœur de l’accusation. Nicolas Sarkozy se voit reprocher d’avoir passé, fin 2005, notamment avec l’aide de ses très proches Brice Hortefeux et Claude Guéant, un « pacte de corruption » avec le richissime dictateur libyen pour qu’il « soutienne » financièrement son accession à l’Elysée. Jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs, il encourt dix ans de prison et 375 000 euros d’amende, ainsi qu’une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu’à cinq ans.
Une « fable », selon Nicolas Sarkozy. L’ancien président, qui affronte son cinquième procès, persiste à dire que cette affaire est une « fable ». Si ce financement avait existé « de façon si massive », « pourquoi n’y en a-t-il aucune preuve ? Pas même un début de commencement ? » a-t-il lancé pendant un interrogatoire. Les juges ont reconnu dans leur ordonnance de renvoi qu’il n’y avait pas de « preuve irréfutable » mais un « faisceau d’indices ». Définitivement condamné dans l’affaire dite « des écoutes », Nicolas Sarkozy devrait être placé sous bracelet électronique dans quelques semaines.
Plusieurs autres prévenus jugés. Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir laissé agir en « parfaite connaissance de cause » ses proches pour la récupération de l’argent. Sont donc renvoyés à ses côtés quatre membres de sa garde rapprochée de l’époque, Claude Guéant, Brice Hortefeux, Eric Woerth et Cédric Gaubert. Ces derniers ont, selon les juges, « organisé » et réceptionné des « transferts de fonds » depuis la Libye, via les intermédiaires Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri. Le premier, en fuite au Liban, devrait être jugé par défaut. Côté libyen, seul l’ex-argentier du régime, Bachir Saleh, est renvoyé devant la justice française. Visé par un mandat d’arrêt, il devrait également être jugé en son absence. En outre, la justice française a récemment appris le décès d‘un des prévenus, Sivajothi Rajendram. L’extinction des poursuites le visant devrait être officialisée au cours du procès.
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