Après trois décennies d’impunité, l’ancien chirurgien est jugé devant le tribunal pénal de Morbihan pendant près de quatre mois. Les victimes s’attendent à ce que la justice les considère « , a déclaré l’avocat pour 39 d’entre eux.
Publié
Temps de lecture: 8min
« Médecins Attaiteurs, violeurs: Ordre des médecins complices ». Ces mots sont affichés en lettres noires et rouges sur une bannière brandi par plusieurs organisations syndicales et féministes, réunies devant le tribunal de Vannes. Le lundi 24 février à la fin de la matinée, une quarantaine de manifestants sont venus dire que leur colère en ce qui concerne « La loi du silence » Dans l’environnement hospitalier, tandis que le procès de l’ancien chirurgien Joël le Scouarnec ouvre, devant la Cour pénale de Morbihan. Dans ce qui constitue sans aucun doute la plus grande affaire de pédocme jamais jugé en France, l’accusé de 74 ans doit répondre pour les viols et les agressions sexuelles sur 299 victimes, les patients, pour la plupart mineurs au moment des faits, se propagent entre 1989 et 2014.
Des décennies d’impunité, en partie en raison de l’omerta généralisée de la profession médicale, en commençant par le Conseil de l’Ordre des médecins de Morbihan, informée des dérives pédocriminales du chirurgien en 2006, sans rien être fait. La demande de constitution du Parti civil de l’organisation, tant pour la branche nationale et départementale, apparaît de ce point de vue « moralement indécent », J’ai été insurgéré Frédéric Benoist, l’avocat de l’Association de La Voix de l’Enfant, présent à ce rassemblement.
Depuis l’ouverture des débats dans l’après-midi, son association et trois autres, dont l’inceste incendant, ont demandé au tribunal pénal de Morbihan de contester cette demande. L’avocat de la branche Morbihan de l’ordre national, Negar Haeri, a promis que l’organisation allait apporter « Lightnings » sur ce qui s’est passé, « Pour que ces brèches ne se reproduisent plus ».
Ce n’est pas certain tant que les partis civils sont prêts à entendre ces explications, lorsque beaucoup arrivent désillusionné et circonspect, après des années de souffrance mentale. « Ce qu’ils attendent avant tout, c’est être entendu, et que la justice les considère: ce n’est pas le sentiment qu’ils ont actuellement »Déplore Delphine Girard qui représente 39 partis civils aux côtés de l’avocat des médias Marie Grimaud.
Comme beaucoup de leurs sœurs et collègues, les deux regrettent l’impossibilité pour leurs clients de suivre le procès dans la salle d’audience principale. Avec sa jauge de 90 à censure, elle ne peut pas contenir toutes les victimes et leurs proches, qui doivent assister aux débats d’une salle de retransmission située à cinq minutes à pied, au sein de l’ancienne faculté de droit de Vannes, entièrement rénovée pour ce procès fluvial.
Il s’agit de la solution trouvée par le bureau du procureur de Rennes, après des années de recherche d’un endroit approprié, afin de permettre au plus grand numéro d’avoir accès aux débats. L’enveloppe budgétaire du procès, étiquetée « extraordinaire », est estimée à 3 millions d’euros et les investissements sont visibles: les caméras, en particulier, permettent de suivre avec précision chacun des échanges contre les parties civiles, le public et la presse. Mais, dans la pièce principale, remplie de robes noires, il y a une sensation étrange. « C’est beaucoup moins humain sans les victimes, très désinfectée »L’analyse de Romane Codou, qui représente quinze partis civils, très frustrée de ne pas pouvoir échanger directement avec eux. « Je me sens imputé D’après une partie de mes fonctions: je ne peux pas expliquer à mes clients ce qui se passe, les soutenir ou entendre ce qu’ils pensent « Elle déplore.
Les partis civils se trouvent donc entre eux et apprennent à se connaître pendant les pauses. La plupart portent des astuces de cous rouges, des signes qu’ils ne souhaitent pas répondre aux questions des journalistes. Les quelques leçons vertes rares sont prises d’assaut par les caméras, dans un procès qui totalise 467 journalistes et designers de presse accrédités, représentant une centaine de médias, dont 40 de l’étranger.
Dans une plate-forme très offensive publiée dans Libérer Quelques jours avant l’ouverture du procès, les partis civils représentés par l’équipe de l’avocat Marie Grimaud ont dénoncé un « Excitation des médias » associé à un « Spirale sensible ». Ils ont également déploré la lenteur de la justice, « À qui nous ne devons voir qu’aujourd’hui Joël le Scouarnec pour répondre aux centaines de crimes qu’il a commis » Après « L’avoir laissé partir il y a vingt ans ». Référence au FBI Net en 2004 qui a identifié Joël le Scouarnec parmi les plus de 2 000 internautes français qui s’étaient connectés à des sites pornographiques pour enfants. Le chirurgien avait été condamné l’année suivante à quatre mois de peine avec sursis, sans obligation de soins ni suivi psychologique.
Dans ses remarques d’introduction, la présidente du tribunal pénal, Aude Buresi, n’a pas exclu les reproches entourant la préparation de ce procès et, plus généralement, concernant les dysfonctionnements de la procédure judiciaire. Elle a adressé aux avocats des partis civils, reconnaissant qu’il y aurait « Certainement des insatisfactions », tout en les priant« Un peu d’indulgence ». Elle a également tenté de rassurer les victimes, promettant que « Là une distance physique qui sépare les chambres (…) n’a aucun but de (LE) Éloignez-vous des débats « , Et Rappelant qu’au moment de leurs témoignages, prévus pour durer dix semaines, chacun serait entendu dans la salle principale.
Particulièrement solennel, l’avocat général, Stéphane Kellenberger, a souligné que ce procès était « surtout destiné aux victimes »concernant « La réalité brute de ce fichier » Et tout son « cruauté ». Il a reconnu que les vingt ans d’emprisonnement pénal encouru par l’accusé « Peut sembler pas très adapté à ceux qui ont enduré et enduré ». Ce procès n’est pas « Ni un début ni une fin, mais nous constituerons, nous espérons, une étape utile et décisive »il a conclu.
Après la lecture glaciale du résumé de l’enquête par le président, qui a déclenché les noms des 299 victimes, le magistrat a demandé à Joël Le Scouarnec s’il voulait s’exprimer. « Oui »a immédiatement répondu au septuagénaire avec un crâne détendu, vêtu d’une veste zippée noire. « Si je me compare devant vous, c’est qu’en effet un jour, j’ai commis des actes odieux »Il a reconnu d’une voix claire, assurant la sympathie « à la souffrance » victimes. « J’ai essayé tout au long de mes interrogatoires pour reconnaître quels étaient les faits de viol et d’agression sexuelle, mais aussi pour spécifier ce qui n’était pas à mes yeux »Cependant, il a mentionné.
Entendre sa voix dans la salle de retransmission dédiée aux victimes, « Les corps raides », Rapporte Maud Touitou, qui a fait le choix d’être aux côtés de ses clients plutôt que dans la salle d’audience, pour ce premier jour. « Je sentais que c’était vraiment insupportable pour eux. » Amélie Lévêque, la seule victime à s’était exprimée avec un visage ouvert avant l’ouverture du procès, ne « croit pas un mot » de ses déclarations, a-t-elle déclaré à la France 3 Brittany. « C’était une déclaration soigneusement préparée, des commentaires qui ne sont pas les siens », Considérez cette femme de 43 ans. Même si elle reconnaît: « C’est bien qu’il parle finalement. »
hd1
Deuxième adaptation au cinéma d'un roman de Burroughs, après "Le Festin Naked", "Queer" fascine autant…
Deux champions du monde pour un trône! La guerre des Chiefs pour le titre dans…
Dancing on Ice Pro Molly Lanaghan a parlé du chagrin qu'elle a enduré juste avant…
Chaque jour, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Mardi 25 février 2025: l'ancien…
Damien Meyer / AFP Trial le Scouarnec: Comment la retransmission des audiences a frappé les…
Le trafiquant de drogue français Mohamed Amra, qui avait accepté sa livraison en France dimanche,…