L’acteur n’était pas présent à l’audience pour des raisons de santé. Le tribunal a également ordonné un examen médical.
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Le procès de Gérard Depardieu pour agression sexuelle, qui devait se tenir lundi 28 octobre, a été reporté aux 24 et 25 mars par le tribunal. Les juges ont également ordonné « expertise médicale » de l’acteur, qui n’a pas assisté à l’audience pour des raisons de santé, pour évaluer les conditions de sa comparution. « Malheureusement, ses médecins lui ont prescrit une interdiction de comparaître aujourd’hui »a expliqué son avocat Jérémie Assous en arrivant à l’audience devant la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Il a alors demandé le report de l’audience devant les juges.
Carine Diebolt, avocate de l’un des plaignants, avait également demandé la saisine dans une affaire « peu de temps » tout comme une expertise médicale sur la glycémie de l’acteur, mais aussi sur son état psychiatrique. Claude Vincent, l’avocat du deuxième plaignant, s’est joint à cette demande. Lors de l’audience, le procureur a également accepté cette demande de renvoi et a estimé qu’il était en « l’intérêt de chacun, des parties civiles et du ministère public, qu’il puisse s’expliquer et répondre » aux questions. « Je souscris à cette demande d’expertise collégiale (cardiologue et endocrinologue)« il a ajouté.
Gérard Depardieu a été convoqué fin avril, à l’issue d’une garde à vue. « pour des agressions sexuelles susceptibles d’avoir été commises en septembre 2021 au préjudice de deux victimes, sur le tournage du film »Les volets verts » de Jean Becker, a expliqué le parquet. L’une des deux femmes, décoratrice de cinéma, a porté plainte en février 2024 contre l’acteur pour agressions sexuelles, harcèlement sexuel et outrages sexistes lors du tournage de ce film, entraînant l’ouverture d’une enquête.
Gérard Depardieu est « la cible de fausses accusations »a affirmé Jérémie Assous, pour qui «le but poursuivi vient d’être révélé à travers les demandes d’indemnisation : s’enrichir de 30 000 euros ». Lors de l’audience, il a fustigé le « non-respect des droits de la défense » par l’accusation, avec « témoins exclus » et une enquête sur « seulement deux mois ».