le prix réglementé de l’électricité va baisser de « 10% pour 80% des Français en janvier », assure le porte-parole du gouvernement
Une déclaration qui semble contredire la politique d’austérité prônée par le nouveau gouvernement et l’alerte lancée fin septembre par le Syndicat français de l’électricité d’une hausse des prix d’ici 2026.
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Pendant que le gouvernement cherche à réaliser des économies, « 80 % des Français » aux tarifs réglementés « verront leur facture baisser en janvier »assure dimanche 6 octobre la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, interrogée dans « Questions politiques », sur une éventuelle hausse des prix. Le déclin sera « environ 10% »précise le porte-parole, malgré la revalorisation d’une taxe sur l’électricité.
A la recherche de 60 milliards d’euros pour boucler le budget 2025, le gouvernement va augmenter la taxe intérieure de consommation finale de l’électricité (TICFE), confirme le porte-parole, pour qu’il trouve « un niveau normal d’avant la crise ». « Ce n’est pas une augmentation, c’est un retour à la normale » insiste Maud Bregeon, faisant écho à la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, invité de France 3, qui rappelle que le gouvernement avait prévenu que la taxe sur l’électricité serait remise « au niveau d’avant-crise dès que la baisse du prix de l’électricité sur les marchés internationaux le permettra ». « La baisse des prix du marché fera de toute façon plus que compenser cette taxe », assure Maud Bregeon pour expliquer la baisse des factures annoncées qui peut apparaître « contradictoire ».
Les taxes sur l’électricité ont été réduites «il y a radicalement deux ans»rappelle le porte-parole du gouvernement pour compenser la flambée des prix avec la guerre en Ukraine et les réacteurs nucléaires en difficulté. « Il convient de s’éloigner progressivement du bouclier tarifaire »indique Maud Brégeon. La TICFE doit donc revenir à « 32 euros le mégawattheure » après avoir été abaissé à 50 cents pendant la crise inflationniste. « Nous avons augmenté cette taxe il y a un an et nous continuons à revenir à un niveau normal ». Pour plus de détails, le porte-parole se réfère à la présentation du budget, par le ministre de tutelle, Laurent Saint-Martin.