Divertissement

Le prix Nobel de littérature revient à Han Kang, une fierté en Corée du Sud

Une femme lit un livre de l'auteur sud-coréen Han Kang, lauréat du prix Nobel de littérature 2024, lors d'un événement en plein air dans une bibliothèque du centre de Séoul, le 11 octobre 2024.

Des stars de la K-Pop au président, en passant par les lecteurs anonymes, toute la Corée du Sud se réjouit du prix Nobel de littérature remporté, jeudi 10 octobre, par l’écrivain Han Kang. La décision de l’Académie suédoise en faveur d’un romancier reconnu « pour sa prose poétique intense qui confronte le traumatisme historique et expose la fragilité de la vie humaine » flatte la fierté d’un pays sensible à toute forme de reconnaissance internationale.

« C’est une réalisation monumentale dans l’histoire de la littérature coréenne et un motif de célébration nationale pour l’ensemble de la population »s’est réjoui le président, Yoon Suk Yeol, sur sa page Facebook. M. Yoon a salué le travail qui a « a transcendé les blessures douloureuses de notre histoire moderne pour réaliser une grande œuvre littéraire ».

 » Félicitations. J’ai lu Celui qui revient (Points, 2017) quand je faisais mon service militaire »a réagi V, membre du boys band BTS, sur les réseaux sociaux. La chanteuse Hynn – de son vrai nom Park Hye-won – a révélé qu’elle avait choisi son nom de scène après avoir lu Blanc (Le Serpent à plumes, 2019), « hynn » signifiant « blanc » en coréen.

La remise du prix à Mmoi Han a provoqué une ruée sur ses œuvres. Les sites des deux principales librairies en ligne de Corée du Sud, Kyobo Book Center et Yes24, ont été inondés de demandes. Dans la demi-journée qui a suivi l’annonce du comité Nobel, plus de 130 000 œuvres du natif de Gwangju (sud) ont été vendues sur les deux plateformes.

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Au-delà, c’est la reconnaissance internationale de la littérature sud-coréenne qui est saluée. « Des conflits éclatent partout dans le monde. Le travail de Han Kang est une bouffée d’air frais. L’Académie suédoise a apprécié cet aspect de son travail. »a déclaré au quotidien de centre-gauche Hankyoreh Lee Hyun-ja, directeur éditorial de l’éditeur Munhakdongne.

Ce même journal se félicite de l’attribution pour la première fois d’un prix à « une femme asiatique », tandis que le Héraut de Corée apprécié « la douce révolution littéraire » dirigé par l’écrivain.

« La culture coréenne, les films et la K-Pop se répandent partout dans le monde. Ce Nobel représente un sommet pour la culture coréenne. »ajoute Yeom Jong-seon, PDG de Changbi Publishers, qui a publié Le végétarien (Le Serpent à plumes, 2015). Kwak Hyo-hwan, ancien président de l’Institut coréen de traduction et ardent promoteur de la littérature sud-coréenne à l’étranger, a fait remarquer que « depuis Le végétarien a remporté l’International Booker Prize en 2016, les opportunités de traduction abondent. De nombreux auteurs coréens profitent du succès de Mmoi Han.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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