Divertissement

Le Prix Femina est décerné à Miguel Bonnefoy pour « Le Rêve du Jaguar »

L’auteur franco-vénézuélien de 37 ans, déjà lauréat du Grand Prix du roman de l’Académie française, a été récompensé pour son roman croisant le destin d’une famille et l’histoire du Venezuela.

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L'auteur Miguel Bonnefoy, le 24 octobre 2024, à Paris. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Le prix Femina 2024 a été décerné mardi 5 novembre à Miguel Bonnefoy pour son roman Le rêve du Jaguar, annoncent l’attachée de presse de l’auteur et des éditions Rivages sur Franceinfo. Le jury exclusivement féminin, réuni au musée Carnavalet à Paris, a récompensé leAuteur franco-vénézuélien de 37 ans pour son roman traversant le destin d’une famille et l’histoire du Venezuela.

« C’est un prix que j’attendais depuis dix ans »a déclaré le gagnant, OMS gagné par cinq voix contre quatre pour Emma Becker avec Assez maléfique. Miguel Bonnefoy succède à Neige Sinno, récompensé en 2023 pour son roman tigre triste. Le 24 octobre dernier, il avait déjà remporté le Grand Prix du roman de l’Académie française.

Dans ce roman, l’écrivain embarque pour une odyssée au pays de la « Petite Venise », le Venezuela, et plus précisément à Maracaibo sur les traces d’Antonio. Un mendiant muet accueille l’orphelin sur les marches d’une église, sans se douter du destin extraordinaire qui attend l’enfant.

Élevé dans la pauvreté, Antonio fut tour à tour vendeur de cigarettes, porteur sur les quais, domestique dans une maison close avant de devenir, grâce à son énergie bouillonnante, l’un des chirurgiens les plus réputés de son pays.

Couverture du livre

Le rêve du Jaguar est l’histoire d’une saga familiale qui se confond avec l’histoire du Venezuela. Le roman, qui flirte avec le récit et le réalisme magique, raconte l’histoire du grand-père de l’auteur franco-vénézuélien.

« J’ai toujours entendu l’histoire du sort de mon grand-père, orphelin des rues, gavroche et rufian, enfant de la pauvreté et de l’ignorance, devenu cardiologue et fondateur de la première université de Maracaibo, sauvant ainsi à la fois le cœur des hommes et celui de connaissance », confie Miguel Bonnefoy.

Une autre Sud-Américaine a été récompensée, avec le prix Femina du roman étranger, la Chilienne d’origine palestinienne Alia Trabucco Zeran, pour Propre (éditions Robert Laffont). « C’est un honneur que Propre le premier roman latino-américain à remporter le Prix Femina Étranger » dit-elle.

Le prix de rédaction Femina a été décerné à Paul Audi pour Tenez bon (Stock), un essai sur l’antisémitisme en France dont l’écriture est perturbée par les événements au Moyen-Orient depuis le 7 octobre 2023.Je me sens en quelque sorte enclin à défendre la lutte contre l’antisémitisme d’un point de vue qui n’est pas précisément celui d’un juif, car je n’en suis pas un.« , a déclaré ce philosophe franco-libanais. Un prix spécial a également été décerné à l’Irlandais Colm Toibin, pour Île Longue (Grasset). Présent à la cérémonie de remise des prix, il a remercié la traductrice de ses quinze livres, Anna Gibson.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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