Le prince Lorenz de Belgique a quitté le conseil d’administration de Worldline, l’un des leaders mondiaux des solutions de paiement. L’époux de la princesse Astrid y est en poste depuis 2019. L’ancien banquier prend volontairement sa retraite, à la tête du comité des nominations qui a établi le plan de restructuration du conseil d’administration de l’entreprise en difficulté.
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Le Prince Lorenz de Belgique orchestre son départ de Worldline
Le prince Lorenz de Belgique, archiduc d’Autriche-Este, président du comité des nominations de Worldline, se retire du conseil d’administration de la société française spécialisée dans les solutions de paiement. L’Echo annonce un départ « volontaire »soulignant que ce pas de côté « répond aux demandes du fonds activiste ». En effet, l’entreprise a annoncé un important plan de restructuration en février dernier. Une réduction des effectifs de 8 % est attendue dans le monde.
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Le prince Lorenz, 68 ans, a longtemps été associé-gérant de la banque privée bâloise E. Gutzwiller & Cie. Là aussi, il a fait un pas de côté en 2021 pour laisser la place à son fils, le prince Amedeo. Le prince Lorenz reste cependant impliqué dans la banque privée suisse en tant que sponsor. En 2019, le beau-frère du roi Philippe rejoint le conseil d’administration de Worldline, comme l’un des représentants de son actionnaire SIX Group, la bourse suisse.
Worldline est cotée sur Euronext Paris. « Les résultats de l’exercice 2023 de Worldline ont été une nouvelle fois décevants », note le cabinet de recherche indépendant AlphaValue. Avec une perte annuelle de 817 millions d’euros en 2023, Les Echos qualifie 2023 d’« année noire » pour l’entreprise. L’entreprise en souffrance a donc perdu son statut de membre du CAC 40 en décembre 2023. Pour s’adapter à cet environnement, Worldline a lancé début 2024 un plan d’adaptation baptisé Power24 qui se traduira par une restructuration.
Le remaniement du conseil d’administration de Worldline entraîne la réduction de ses unités. The Echo a contacté la porte-parole de l’entreprise, Sandrine van der Ghinst, au sujet du départ du prince Lorenz. « La réduction progressive de la taille du conseil d’administration a été annoncée lors de l’acquisition d’Ingenico en 2020. La première étape a été mise en œuvre l’année dernière, avec le départ de deux administrateurs et du censeur. » La suppression de trois postes du conseil est donc le résultat d’une décision mûrement réfléchie lors des travaux menés au sein du conseil et de son comité des nominations. Le prince Lorenz lui-même était le président de ce comité de nomination… Le conseil passe donc de 15 à 12 membres. Outre le prince Lorenz, Agnès Audier et Danielle Lagarde ont décidé de ne pas renouveler leur mandat.
