Le duc de Sussex a parlé de son difficile processus de deuil après le décès de sa mère, décédée dans un accident de voiture alors qu’il avait 12 ans.
Le prince Harry évoque avec émotion la perte de sa mère, Lady Diana. Lors d’une conversation filmée avec Nikki Scott, fondatrice d’une association caritative britannique venant en aide aux enfants ayant perdu un parent dans un contexte militaire, le duc de Sussex a évoqué la mort de la princesse de Galles, décédée en 1997 à 36 ans dans un accident de voiture à Paris.
« Je sais de quoi je parle, j’avais 12 ans », a d’abord déclaré le prince dans cet échange publié sur YouTube ce jeudi 27 juin.
« On se convainc que la personne qu’on a perdue veut ou a besoin qu’on soit triste le plus longtemps possible, pour lui prouver qu’elle nous manque », explique-t-il. « Puis vient le moment où tu réalises qu’elle ne peut que vouloir que tu sois heureux. »
« Si on en parle, les choses deviennent plus faciles »
Le prince Harry a également évoqué la difficulté pour les plus jeunes de parler de leur chagrin : « C’est la partie la plus difficile, surtout pour les enfants. (Vous pensez 🙂 ‘Je ne veux pas en parler parce que ça me rend triste.’ Ensuite, vous réalisez que si vous en parlez et célébrez leur vie, cela devient plus facile. »
« Nous ne pouvons pas supprimer cela pour toujours. Ce n’est pas durable et cela ronge l’intérieur. »
Nikki Scott a fondé Scotty’s Little Soldiers en 2010 pour aider les enfants des militaires décédés dans l’exercice de leurs fonctions. L’année précédente, elle avait perdu Lee Scott, dit Scotty, son mari et père de son fils, en Afghanistan.
Le prince Harry s’est exprimé à de nombreuses reprises ces dernières années sur le drame qu’il a vécu à l’âge de 12 ans et les conséquences sur sa vie d’adolescent et de jeune adulte.
« La perte de ma mère à un si jeune âge, le traumatisme que j’ai subi, je n’en ai jamais vraiment eu conscience », racontait-il en 2023 dans la série documentaire qu’il a produite pour Netflix, intitulée Invictus, les médailles de la résilience. « Nous n’en avons jamais parlé, je n’en ai jamais vraiment parlé et je l’ai supprimé comme l’auraient fait la plupart des jeunes. »
En 2021, il confiait aussi s’être tourné vers la drogue et l’alcool entre 128 et 32 ans pour tenter d’oublier son mal-être.