Le président ukrainien Volodymyr Zelensky rejette la trêve olympique voulue par Emmanuel Macron
Interrogé vendredi par l’AFP, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il était opposé à l’idée de la trêve olympique souhaitée par le président français.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué, dans un entretien accordé vendredi 17 mai à l’AFP, qu’il avait rejeté l’idée d’une « trêve » dans la guerre avec la Russie lors des Jeux Olympiques de Paris (26 juillet – 11 août) voulue par le président français Emmanuel Macron.
« J’ai dit : Emmanuel, nous n’y croyons pas. Imaginons un instant qu’il y ait un cessez-le-feu. Tout d’abord, nous n’y croyons pas. (Vladimir) Poutine. Deuxièmement, il ne retirera pas ses troupes. Troisièmement, (…) dis-moi Emmanuel, dis-je, qui garantit que la Russie n’en profitera pas pour amener ses troupes sur notre territoire »a déclaré Volodymyr Zelensky, rejetant une « une trêve qui ferait le jeu de l’ennemi ».
« Nous ne sommes pas contre une trêve, nous ne sommes pas contre la fin de la guerre. Mais nous voulons une fin juste à cette guerre. Et nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l’ennemi.»il ajouta.
Quelques heures plus tôt, le président russe, en déplacement en Chine, avait laissé entendre qu’il était également opposé à une trêve olympique car son pays était banni des JO en raison de son invasion de l’Ukraine.
« Les responsables sportifs internationaux violent aujourd’hui les principes de la Charte olympique (…) à l’égard de la Russie en empêchant nos athlètes de participer aux JO sous leur drapeau, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous obéissions aux règles qu’ils nous imposent. sur nous, a-t-il déclaré. P.Pour exiger quelque chose des autres, il faut respecter soi-même les règles.a-t-il conclu.
Emmanuel Macron lui a assuré qu’il voulait « faire tout » d’avoir une trêve olympique à travers le monde pendant les Jeux olympiques. Il a indiqué que le président Xi Jinping lui avait apporté son soutien début mai. Les présidents russe et chinois, longuement rencontrés jeudi à Pékin, n’ont pas abordé publiquement le sujet.