« Le grand esprit du président populaire et révolutionnaire d’Iran a rejoint le royaume suprême », a indiqué lundi matin l’agence officielle Irna, faisant référence à l’accident d’hélicoptère dans lequel le président iranien, Ebrahim Raïssi, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian. « Le président du peuple iranien, travailleur et infatigable, (…) a sacrifié sa vie pour la nation », a ensuite confirmé le gouvernement dans un communiqué.
L’hélicoptère a disparu dimanche après-midi alors qu’il survolait une zone forestière escarpée dans des conditions météorologiques difficiles avec de la pluie et un épais brouillard. La perspective de retrouver le président et les huit autres passagers vivants s’était progressivement atténuée au cours de la nuit.
L’épave enfin découverte à l’aube
L’épave a été découverte à l’aube et les secours ont rapidement indiqué qu’il n’y avait « aucun signe que les passagers de l’hélicoptère » étaient en vie, selon la télévision d’Etat. Les progrès de la recherche ont été suivis de près à l’échelle internationale, notamment aux États-Unis, en Russie, en Chine et dans les pays voisins. Tôt lundi matin, le Croissant-Rouge a déclaré que les restes du président iranien et des huit autres passagers de l’hélicoptère avaient été retrouvés.
Agé de 63 ans et considéré comme ultraconservateur, Ebrahim Raïssi a été élu le 18 juin 2021 dès le premier tour, lors d’un scrutin marqué par une abstention record pour une élection présidentielle et l’absence de concurrents de taille.
Élection dans les 50 jours
L’annonce de sa disparition ouvre une période d’incertitude politique en Iran, acteur majeur au Moyen-Orient, région secouée par la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas.
La Constitution prévoit qu’en cas de décès, le président est remplacé par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, en attendant la tenue d’une élection présidentielle dans un délai de 50 jours.
