Nouvelles locales

Le président géorgien oppose son veto à la loi controversée sur « l’influence étrangère »

Il s’agit cependant d’un veto hautement symbolique car le parti au pouvoir, Georgian Dream, à l’origine de la loi, prétend disposer de suffisamment de voix au Parlement pour l’ignorer.

Publié


Mise à jour


Temps de lecture : 1 min

La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, au Parlement, le 6 février 2024. (VANO SHLAMOV / AFP)

Salomé Zourabichvili dénonce une loi « Russe dans son essence, et qui contredit notre Constitution ». La présidente géorgienne a annoncé samedi 18 mai avoir opposé son veto à la loi controversée sur « l’influence étrangère », qui vise les médias et les ONG recevant des fonds étrangers. Le texte adopté mardi par le Parlement est dénoncé par ses détracteurs comme visant à détourner la Géorgie de l’Europe et à l’entraîner vers la Russie.

Le président géorgien, pro-européen et ancien diplomate français, est en conflit ouvert avec le gouvernement. Il s’agit cependant d’un veto hautement symbolique, car le parti au pouvoir, Georgian Dream, à l’origine de la loi, prétend disposer de suffisamment de voix au Parlement pour l’ignorer.

La loi, inspirée de la législation en vigueur en Russie visant à réprimer l’opposition, a déclenché des protestations massives dans ce pays du Caucase. Les manifestations durent depuis plus d’un mois et rassemblent des foules considérables. Quelque 30 000 personnes se sont rassemblées mercredi au centre de la capitale Tbilissi, le lendemain de l’adoption du texte.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page